Pendant un mois, nous sommes avons observé des paysages à couper le souffle et une faune unique au monde. Et après l’Australie, place à la découverte de la Nouvelle-Zélande…
Entre spas volcaniques et village des Hobbits
Le 10ème jour, nous décollons de Cairns pour Auckland en Nouvelle-Zélande. Nous allons traverser les deux îles, du Nord au Sud. Cette fois, la formule choisie est celle du camping-car pour la liberté et pour le fun. Très vite, et par hasard, nous découvrons le réseau des campings « Top Ten ». Il s’agit d’une chaîne de camping caravaning où les installations sont ultra confortables. Compter autour de 45 $ la nuit pour un camping-car avec 2 personnes. Il y a souvent une piscine, voire un spa, toujours une aire de jeux pour les enfants. Les cuisines collectives et salles de bain sont plus que correctes. La carte de fidélité permet une ristourne et offre parfois un accès wifi gratuit.
Nous choisissons d’emblée de prendre un chemin de traverse pour aller visiter le village des Hobbits du Seigneur des Anneaux qui n’était pas prévu par notre agence. Aucun regret sur ce choix, même si c’est aussi « piège à touristes ».
Nous nous dirigeons ensuite vers Coromandel pour aller nous baigner dans la hot water beach. À marée basse, on creuse un trou dans le sable et on trempe dans les eaux chaudes, façon spa. Vive le volcanisme ! Ensuite, on roule encore un peu pour aller découvrir les Cathedral Cove. Compter deux heures de marche entre le parking et l’eau turquoise, juste derrière la plage de sable fin. Les excavations rocheuses permettent de superbes photos.
Nous poursuivons notre route en direction de Rotorua et nous participons à un repas traditionnel Hangi accompagné de danses maori.
Le lendemain, nous continuons jusqu’au parc national de Tongariro, toujours dans une zone volcanique. La traversée des grandes étendues n’est pas ennuyeuse, les paysages sont fantastiques.
A la découverte de Wellington, capitale de la Nouvelle-Zélande
Nous arrivons le 19ème jour à Wellington, capitale de la Nouvelle-Zélande. La ville n’est pas très grande et on peut prendre de la hauteur pour mieux l’appréhender avec le funiculaire.
Nous avons passé beaucoup de temps dans le musée Te Papa car il permet de comprendre la culture et l’histoire du peuple Maori.
Du port de Wellington, nous prenons le ferry pour rejoindre l’île du Sud. L’accès n’est pas si facile, coincé entre le port et l’autoroute et il vaut mieux prévoir un peu de temps pour ne pas louper le départ.
Arrivés à Picton, nous prenons la direction d’Abel Tasman, un autre parc national.
En langage Maori, la Nouvelle-Zélande se dit le pays du long nuage blanc. Rien d’étonnant, on observe souvent ces nuages très effilés barrant la vue sur les cimes enneigées. Ici, la montagne vient mourir sur la plage. On a ainsi les pieds dans le sable et le regard à hauteur des neiges éternelles.
Des cascades par centaines
Nous continuons à nous diriger vers le sud, au gré de notre humeur et selon les conseils prodigués par l’agence de voyage ou les guides touristiques (Guide des Frogs et Lonely).
Nous voilà devant les fameux Pancake rocks (Punakaiki). Cette formation géologique particulière a superposé les strates. A marée haute, l’eau s’engouffre et vient rejaillir dans des anfractuosités, ce qui suscite de joyeux cris chez les touristes. Les bars et restos des alentours indiquent aux clients les heures de marée haute.
Nous repartons en direction de Fox glacier. Arrivés sur place, nous marchons pendant près de deux heures pour rejoindre la langue de ce glacier qui avance chaque jour de plusieurs mètres.
Nous poursuivons sur Queenstown, petite station de ski très familiale. Il n’y a pas de neige car c’est le printemps, mais la petite ville grouille de monde. Ici, on vient aussi pour les sports extrêmes de montagne. D’ailleurs, les ailes volantes zèbrent le ciel toute la journée.
Nous poursuivons toujours plus bas. Cette fois, nous entrons dans le parc national du Fjordland. Nous avons choisi une croisière en voilier pour tenter d’apercevoir des baleines dans le mythique Milford Sound. Pas de bol ce jour-là, malgré l’acharnement du capitaine.
En revanche, comme il pleuvait, nous avons pu admirer ces centaines de cascades dégringolant la montagne dans un bruit d’enfer.
Christchurch : la ville renaît de ses cendres
Le 28ème jour, nous parvenons à Christchurch qui panse encore ses plaies. La ville se remet de deux séismes qui l’ont dévasté. Le dernier a duré 24 secondes le 22 février 2011 à 12h51. On a dénombré 181 victimes. Il reste de nombreux bâtiment à terre, dont la cathédrale. Les habitants ont fait preuve d’un énorme courage et la ville renaît de ses cendres. Des boutiques et même des services, comme la poste, sont installés dans des conteneurs colorés au centre ville.
Evidemment, le tramway ne circule plus et la ville s’arpente à pied en faisant le tour des chantiers bâchés par respect pour les victimes. Près de la cathédrale, une esplanade présente des chaises peintes de couleur blanche, une par victime.
Nage avec les dauphins
Départ pour Kaikoura le lendemain et pour une nage avec les dauphins. L’eau est à 14°C, les combinaisons sont prêtées et surtout les dauphins sont là, par centaines. Conseils sur le bateau pour les attirer : faire du bruit dans son tuba car ils sont curieux et viendront vous voir et nager en cercle serré comme eux, ils suivront le mouvement. Il est possible alors de les caresser et de jouer quelques minutes.
Retour sur Christchurch pour décoller en direction d’Auckland puis Hong Kong, Londres et Lyon. En fait, il y a beaucoup plus simple en passant par Dubaï.
Quelques conseils pratiques :
On peut acheter, soit en Australie, soit en Nouvelle-Zélande, une clé 3G puis une carte sim prépayée, on peut ensuite se connecter facilement presque partout. Ces clés 3G ne sont pas bloquées et peuvent donc être réutilisées en France pour un autre opérateur. La plupart des bars et restaurants offrent aussi une connexion gratuite.
Nous avons trouvé des populations gentilles. Les kiwis (Néo-zélandais) nous remerciaient même d’être venus de si loin pour découvrir leur pays. Ils nous félicitaient aussi pour notre équipe de rugby alors qu’ils venaient de gagner le match.
Pour bien profiter de ce voyage, il vaut mieux avoir une bonne forme physique parce que la nature ne se dévoile souvent qu’à pied. On peut s’en sortir avec un anglais moyen. En revanche, le budget est important car le niveau de vie est très élevé, notamment en Australie.
Pour les moins fortunés, il y a des auberges de jeunesse partout. On croise d’ailleurs très souvent de jeunes Français, parfois seuls, qui réalisent un périple de plusieurs mois et avancent au gré des petits boulots trouvés.