Je reviens
tout juste de Prague (ô la jolie ville) et qu’entends-je ? L’UMP continue
à faire parler d’elle !
Copé accusé
de surfacturer les meetings de campagne du petit Nicolas ! Meetings visant
à claironner le discours très à droite insufflé par un certain Buisson !
Lequel Buisson aurait enregistré, avec un dictaphone (à ne pas confondre avec
un dictateur aphone) un verbatim élyséen à quelques heures d’un remaniement
ministériel !
Ainsi, à l’insu
de son plein gré, le petit Nicolas aurait été enregistré lors de nombreuses
réunions alors que, normalement, c’est sa compagne qui aurait dû l’être enfin,
si jeune ma buse…
Tout ceci
serait sans intérêt si l’ancien Président n’avait rien à cacher ! Mais j’en
doute !
Alors bien
mieux que Stromae revenons aux fondamentaux : Brel !
Une petite
parodie pour faire passer tout ça !
D’abord,
d’abord, il y a Copé
Lui qui est
en mer de maux
Qu’aurait
surfacturé
Des meetings
de Sarko…
Monsieur
tellement qu’y croit
Tellement
aux vertus
De tout cet
argent roi
Qui monnaie
les statuts
Lui qui est
perclus d’envies
Comme
au-dessus des lois
Et qui
trouve de l’ennui
Dans la peau
de chagrin
D’un budget
trop restreint
Indigne à sa
famille
Aux éclats
de Neuilly
Mais qui
meut dans l’opaque
Et puis qui
falsifie
Qui a
l’argent qui divague
Faut vous
dire Monsieur
Que chez ces
gens-là
On ne pense pas,
Monsieur
On ne pense
pas, on triche…
Et puis, y a
l’autre
Des micros
dans les cheveux
Faut bien
qui se renseigne
Qu’enregistre
comme une teigne
Même qu’il
admet permise
L’écoute en
haut milieu
Un Buisson
qui pactise
Avec les
forces viles
Des barbouzes
serviles
Qui n’a
jamais fini
D’enregistrer
ses pairs
Avec son
petit micro
Son
dictaphone idiot
Qu’aimerait
bien avoir l’air
Mais qui n’a
pas l’air du tout
Faut pas
jouez WikiLeaks
Quand on est
soi-même flou…
Faut vous
dire Monsieur
Que chez ces
gens-là
On n’vit pas,
Monsieur
On n’vit
pas, on fuite…
Et puis, il
y a les autres
Fillon qui
ne dit rien
Ou bien
n’importe quoi
Et du soir
au matin
Sous sa
belle gueule d’apôtre
A comme la
gueule de bois
Qui traîne
comme misère
Les
navrantes glissades
De la mère
Morano
De la NKM
froide
Et ça fait
des grands beurk
Et ça fait
des grands beurk
Et puis y’a
père « la veille »
Qu’en finit
pas d’peiner
Qui n’attend
que la trêve
Pour revoir
l’appareil
Et qu’on
n’écoute même pas
C’que ses
raffarinades content…
Faut vous
dire Monsieur
Que chez ces
gens-là
On n’cause pas,
Monsieur
On n’cause pas,
on compte…
Et puis et
puis
Et puis il y
a Nico
Qui se croit
comme un soleil
Mais qui
brille pas pareil
Que les yeux
de Carla !
Même qu’il
se dit souvent
Qu’il
r’trouvera sa maison
Avec des tas
de fenêtres
Des lustres
et des hauts murs
Et qu’il
vivra dedans
Et qu’il
fera bon y être
Et qui si
c’est pas sûr
C’est quand
même peut-être
Parce que
les autres ne veulent pas
Ou s’ils
veulent, on n’sait pas…
Les autres
ils disent tout bas
Qu’il ne
reviendra pas
Qu’il est
tout juste bon
A payer
l’avocat
Trop
d’affaires sous les bras
Des
casseroles à plein temps
Des
imminents procès
Une ère qui
sent pas bon
Enfin, ils
ne veulent pas
Parfois
quand on le voit
Semblant
comme hésiter
Avec ses
yeux tombants
On dit qu’il
partira
Et même
qu’elle le suivra…
Alors pour
un instant
Pour un
instant seulement
A la Justice je crois, Monsieur
Pour un
instant seulement
Parce que
chez ces gens-là
Monsieur, on
ne s’en va pas
On
s’accommode, Monsieur
On se paie
passe-droit
Mais il est
tard, Monsieur
Il faut que
je rentre chez moi…