Raising Hope // Saison 4. Episode 16. The One Where They Get High.
Maw Maw a toujours été un pilier dans Raising Hope. Sans elle, je pense que la série ne serait pas la même et surtout, elle ne serait pas aussi drôle. L’an dernier, plusieurs
épisodes (dont un double) avait réussi à mettre en scène le personnage de façon intelligente et hilarante. Du coup, à chaque fois que je vois un nouvel épisode de Raising Hope,
j’attends toujours le moment où Cloris Leachman va me faire hurler de rire. Cette année elle n’a pas vraiment eu beaucoup de chance. Je dirais même qu’elle a été laissé pour
compte. Il faut dire que Raising Hope a perdu l’un de ses charmes uniques : l’unité de lieu. En effet, depuis que Sabrina et Jimmy ont décidé de prendre leur indépendance, Maw Maw se retrouve
avec Burt et Virginia. Ce n’est pas une mauvaise idée mais cela laisse beaucoup moins de place à Maw Maw. Du coup, quand je vois un épisode mettre un peu plus en avant un tel personnage me plait
énormément. C’est aussi pourquoi j’ai beaucoup aimé cet épisode. Il me fait retrouver le meilleur de cette comédie alors que j’avais tendance à plus ou moins oublier ses qualités. Cette année les
épisodes ne sont pas nécessairement mauvais mais disons qu’ils ont perdu leur fraicheur.
Du coup, je préfère largement quand Raising Hope s’amuse et me fait rire. Comme c’est le cas dans cet épisode. Cet épisode s’accorde donc pas mal de très bonnes répliques mais
aussi une vraie thématique qui est celle d’accepter les responsabilités qui incombe à un adulte mature tout en restant malgré tout aussi détendu et cool qu’un adolescent. C’est pile poil la
définition du personnage de Burt. En tout cas, Raising Hope semble très bien l’avoir compris et je dois avouer que j’aime beaucoup cette idée. La série revient sur le moment où
Virginia est tombée enceinte. J’ai adoré la confrontation avec Maw Maw, c’était jouissif. Un flashback qui est aussi là pour rappeler qu’elle est la mère de Virginia alors que l’on n’a pas
forcément ce rappel qui est fait dans la série habituellement. Burt dans tout ça, était aussi le personnage de la situation (« If we fall, it’s not gonna be like in the cartoons.
Sure, we might flatten out or leave a hole in the shape of our bodies, but we’re not gonna survive it. »), surtout quand il gagne le surnom de Scaredy-pants Chance.
Franchement, je ne m’attends pas toujours à ce que Raising Hope utilise le passé de ses personnages, surtout 4 ans après mais ici c’était réussi.
Note : 9/10. En bref, du très bon Raising Hope.