Robert Rauschenberg est mort. Va-t-on s'en plaindre ? J'ai aimĂŠ en son temps son Bed (1955), un lit vertical maculé de coulures de peinture. Mais la postérité tend pour le
moins les oeuvres de R à l'usure du trop vu et du trop célèbre. On se doute que les marchandises de Monsieur R vont montées en flêche à la bourse mondiale des produits culturels. Le décés
de l'artiste repose l'étenelle question de la valeur [ non d'une oeuvre, qui reste entièrement le sujet de son auteur mais] de ses oeuvres, qui restent elles du domaine subjectif du temps
économique de notre culture.