Nécros

Publié le 14 mai 2008 par Boisset
Robert Rauschenberg est mort. Va-t-on s'en plaindre ? J'ai aimĂŠ en son temps son  Bed (1955), un lit vertical maculé de coulures de peinture. Mais la postérité tend pour le moins les oeuvres de R à l'usure du trop vu et du trop célèbre. On  se doute que les marchandises de Monsieur R vont montées en flêche à la bourse mondiale des produits culturels. Le décés de l'artiste repose l'étenelle question de la valeur [ non d'une oeuvre, qui reste entièrement le sujet de son auteur mais] de ses oeuvres, qui restent elles du domaine subjectif du temps économique de notre culture.