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Robocop (la série)

Publié le 08 mars 2014 par Olivier Walmacq

robocop série

genre: série TV, science fiction
année: 1994
durée: 1h25 (pour l'épisode pilote)

l'histoire: Robocop est un Cyborg de haute technologie développé par l'OCP (Omni Consumer Products), un conglomérat qui règne sur la ville de Détroit et qui a développé le projet Delta City, une ville exempte de toute violence. Fabriqué à partir des restes du corps d'Alex Murphy, un officier de police abattu en service, Robocop est réassigné à l'enceinte métropolitaine de Delta City. Indestructible et puissamment armé, le Cyborg combat le crime et s'interpose contre des criminels tels que le scientifique fou, le Dr. Cray Z. Mallardo ou encore Pudface Morgan, défiguré par des déchets toxiques.    

la critique d'Alice In Oliver:

Robocop reste un héros particulièrement attachant. Ce personnage mi-homme mi-machine doit surtout son succès grâce au premier film réalisé par Paul Verhoeven en 1988. Deux ans plus tard, Irvin Kershner réalise la suite tant attendue, donc Robocop 2, qui se contente surtout de reprendre l'univers du premier, tout en accentuant l'humour noir.
Pourtant, en 1993, les choses se gâtent. En effet, Fred Dekker met en chantier Robocop 3. Le cinéaste veut signer un troisième volet qui s'adresse avant tout au jeune public.

La déception sera évidemment au rendez-vous. Fred Dekker réalise ainsi l'épisode le plus faible de la trilogie. D'ailleurs, le public ne s'y trompera pas. Robocop 3 connaîtra un échec cuisant au box-office. Toutefois, les dérivés marketing (figurines, jouets, bandes dessinées et même un dessin animé) se vendent plutôt bien. C'est dans cette logique que Michael Miner et Edward Neumeier décident de produire Robocop The Series. Cette nouvelle série s'inscrit dans la tonalité de Robocop 3.
En résumé, vous pouvez oublier l'humour noir et cynique des deux premiers volets.

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Pire encore, la série se veut carrément familiale. Peter Weller, qui n'était déjà plus de la partie dans Robocop 3, ne reprend donc pas le costume du flic policier. Il est donc remplacé ici par un inconnu, un certain Richard Eden. Même remarque concernant Nancy Allen.
D'ailleurs, le personnage de Lewis n'est même plus mentionné dans la série pour des raisons de droits. Toutefois, Robocop est toujours accompagné par un personnage féminin, Lisa Madigan, interprétée par Yvette Nipar. Hélas, la série rencontrera l'indifférence générale.

La série ne durera qu'une seule saison et compte 22 épisodes. Néanmoins, elle donnera lieu à Robocop 2001, qui reprendra certaines lignes de la série. La chronique du jour ne porte pas sur l'intégralité de la série, mais sur l'épisode pilote, à savoir Justice Mécanique, qui s'étale sur une heure et 25 minutes de bobine. Cet épisode pilote a le mérite d'annoncer la couleur, moisie en l'occurrence.
Aussi est-il nécessaire de rappeler les grandes lignes du scénario. Attention, SPOILERS ! Robocop est un Cyborg de haute technologie développé par l'OCP (Omni Consumer Products), un conglomérat qui règne sur la ville de Détroit et qui a développé le projet Delta City, une ville exempte de toute violence.

Fabriqué à partir des restes du corps d'Alex Murphy, un officier de police abattu en service, Robocop est réassigné à l'enceinte métropolitaine de Delta City. Indestructible et puissamment armé, le Cyborg combat le crime et s'interpose contre des criminels tels que le scientifique fou, le Dr. Cray Z. Mallardo ou encore Pudface Morgan, défiguré par des déchets toxiques.
La série accumule toutes les maladresses possibles. Premièrement, et comme je l'ai déjà souligné, Robocop la série doit avant tout s'adresser au très jeune public. Oui, Robocop est toujours armé d'un flingue, mais on se demande à quoi sert son arme tant le cyborg ne l'utilise jamais, même quand on lui tire dessus !

Ensuite, l'androïde se voit opposé à deux bad guys sans saveur. Il faudra donc se contenter d'un savant fou qui se compare à Hitler et d'un homme défiguré par des déchets toxiques, un certain Morgan. Bref, on trouve ici et là quelques brèves allusions aux deux premiers épisodes.
Hélas, la comparaison s'arrête bien là. A cela, vient s'ajouter un hologramme féminin échoué par hasard dans un programme informatique destiné à contrôler entièrement la ville de Detroit. Bref, le scénario pue du derche et l'ennui est souvent au rendez-vous.
Quant à Richard Eden, il ne parvient jamais à faire oublier Peter Weller
Même remarque concernant Yvette Nipar qui a la lourde tâche de succéder à Nancy Allen. Encore une fois, Robocop la série enchaîne les bourdes et les mauvais choix. On serait presque tenté d'en rire...
Seul problème, la série se prend très au sérieux et l'humour noir a lui aussi disparu du programme. Bref, Robocop la série réussit à faire encore pire que Robocop 3, qui était déjà fort médiocre.

note: 0/20
note naveteuse: 17/20


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