Et d’ailleurs, mon titre est faux : c’est la journée internationale des droits de la femme ! Le mot « DROITS » est souvent oublié……
Chaque année, le 8 mars, le monde célèbre donc la journée internationale des droits de la femme.
Et inéluctablement, chaque année, on peut voir, sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter notamment, des personnes commenter : « je ne fête pas la journée de la femme, ca sert à rien », « on veut la journée de l’homme aussi », « la journée de la femme, c’est pour les féministes », « les lesbiennes sont de sortis », j’en passe et des meilleurs ! Cette journée est comme un défouloir ! Les hommes, comme les femmes, n’arrêtent pas de faire des commentaires tout aussi discriminatoires et insultants.
Alors avant de mettre votre petit com’, savez-vous à quoi sert cette journée ?
Aujourd’hui, nous, les femmes, pouvons toutes aspirer à un job sympa, dans une grande entreprise ou une PME, monter notre propre boite ou même décider de rester à la maison s’occuper de nos enfants. Mais ça n’a pas toujours été le cas !
Il y a quelques années, les femmes devaient demander l’autorisation à leur mari pour travailler, elles ne pouvaient pas avorter, elles n’avaient AUCUNE autorité légale sur leur enfant, on ne leur accordait même pas le droit de vote.
Tous ces « privilèges » (vous avez senti mon ironie ?) ont été acquis via des luttes, des luttes de femmes (notamment les féministes) et d’hommes, (oui ils ne sont pas tous des…….bref) qui se sont investi pour donner aux femmes le droit de faire tout ceci.
Donc oui, il y a eu une nette progression des droits des femmes depuis les années 60, mais l’égalité entre les deux sexes n’a toujours pas été atteinte. Et semble même reculé dans certains pays.
Cette journée permet donc de mettre en avant les inégalités et les discriminations dont sont victimes les femmes à travers le monde, en France y compris : les femmes battues, excisées, les crimes d’honneur, les esclaves sexuelles…Etc
Cette journée sert à pointer du doigt les reculs que subit la société actuelle : un exemple simple, celui de l’Espagne qui dont la loi sur l’avortement est en court de modification : les femmes espagnoles ne pourront avorter que dans certains cas (danger physique encouru par la femme, viol à condition qu’elle ait déposé plainte, et malformation fœtale)
Si personne ne lutte POUR ces droits et CONTRE ces reculs, que sera la société de nos enfants. La vision traditionnelle du rôle de la femme qui enfante et reste à la maison pour élever ses enfants, est toujours présente.
Continuons à combattre ces idées reçus, continuons à faire valoir nos droits.
Xoxo – Your Urban Playgirl