Il paraîtrait...

samedi 8 mars 2014

- qu’un rapport remis au gouvernement a dressé la liste de 192 taxes inutiles, qu’il faudrait supprimer, dans une certaine logique, oserait-on avancer. Certaines coûtent même plus cher à collecter que le montant des recettes qu’elles rapportent. Ça se passe dans la vraie vie, pas dans un film des Monty Pithon, dans notre pays, pas chez les belges à la réputation sûrement surfaite lorsqu’on voit de quoi on est capable ici. Aux insomniaques, je conseille de rédiger un joli courrier à l’Inspection Générale des Finances afin de lui demander, gentiment, on ne sait jamais avec ces institutions-là, la jolie et fameuse liste. Elle remplacera avantageusement le comptage de moutons, quelque peu suranné il faut bien l’avouer. Soyons moderne, parlons jeune, pensons high-tech, prenons de l’avance sur notre temps, anticipons le futur…et sourions du présent.
- que l'ex-président de la République Nicolas Sarkozy serait sur écoute téléphonique depuis plusieurs mois dans le cadre d'une enquête pour corruption et trafic d'influence car un avocat général à la Cour de cassation, ayant accès au service intranet de la haute juridiction, l’aurait discrètement renseigné sur l'affaire Bettencourt. Patrick Buisson détient-il l’enregistrement des enregistrements des conversations secrètes sur les données confidentielles révélées ? Les magouilles politiques, plus vieilles, dit-on, que le plus vieux des plus vieux métiers du monde, vont-elles être rattrapées par le progrès et les nouvelles technologies ? Soyons moderne, parlons jeune, pensons high-tech, prenons de l’avance sur notre temps, anticipons le futur…et sourions du présent.
- que c’est la Journée Internationale de la femme, battue, bafouée, violentée, mariée de force, excisée, lapidée, privée d’éducation, la Journée de la cousine, de la mère, de la sœur, de la fille, de la grand-mère, de l’amie, de la voisine, de la copine, de la nièce et de sa tante. On a donc la journée pour se rappeler qu’il y a encore besoin d’une nouvelle journée pour se rappeler qu’il y a encore besoin d’une journée pour rappeler les droits des femmes. Je ne me relirai pas, mais j’ai dû dire à peu près la même chose l’an passé et aussi l’année d’avant. Triste. Allez, prions qu’à la même heure l’année prochaine on parle pêche à la ligne ou qu’on cause littéraire. Soyons moderne, parlons jeune, pensons high-tech, prenons de l’avance sur notre temps, anticipons le futur…et sourions du présent.