Jean-Marc Soubeste est le candidat d'Europe Ecologie Les Verts. Parcours, liste, positions et propositions : "Sud Ouest" fait le point
- Qui est Jean-Marc Soubeste ?
Jean-Marc Soubeste a 49 ans. Il est professeur d'histoire-géographie au lycée Valin, à La Rochelle. Il est père de quatre enfants.
Jean-Marc Soubeste est adhérent d'Europe Écologie depuis 2009 et militant de l'écologie politique "depuis ses premières lectures des livres d'André Gorz, il y a plus de vingt ans". Il a été candidat lors des élections
cantonales de 2011 (canton 6 : Tasdon, Bongraine, les Minimes, la Ville-en-Bois et une partie du centre-ville de La Rochelle). Au premier tour, il avait recueilli près de 17 % des voix, devançant ainsi le candidat de la droite. Au deuxième tour, il avait affronté Denis Leroy, le conseiller général sortant socialiste, qui a été réélu. Pour la première fois, lors de ces municipales, les écologistes conduiront une liste autonome.
- Quelle sera sa politique sur :
L'emploi. "Une priorité pour La Rochelle serait de garantir aux associations un budget pluriannuel afin de leur donner la possibilité et la capacité de rester en ville. Au total, 30 000 emplois associatifs sont menacés en France et à La Rochelle. Un nombre conséquent."
Le logement des classes moyennes. "Les promoteurs doivent s'engager à modérer leurs prix et à ne pas être que dans la spéculation, et les propriétaires dont le logement est rentabilisé doivent s'engager dans une modération voire une baisse des loyers. Il faut également réoccuper les logements vides. On peut aussi diminuer les charges en faisant baisser la facture énergétique. Et faire baisser la taxe foncière pour encourager les propriétaires à engager des travaux de rénovation. Enfin, il faut maîtriser le foncier en faisant un recours plus fréquent au droit de préemption."
La place du piéton en ville. Jean-Marc Soubeste est favorable à la piétonnisation du port, "mais à condition que la zone piétonne soit étendue au-delà du port, qu'elle intègre le secteur du marché et la place de Verdun et à condition que les transports collectifs puissent accéder à l'espace portuaire". Le candidat EELV va même plus loin en proposant de "chasser totalement la voiture du centre-ville et des cœurs de quartier."
La culture. "Il y a une vraie réflexion locale à mener car c'est toujours un peu la même offre pour le même public un peu élitiste, estime Jean-Marc Soubeste. Et les budgets sont fléchés sur les grandes institutions. Il faut un peu renverser les choses et faire de la culture pour tous, et par tous, en re-ventilant les subventions de façon à accompagner les porteurs de projets, individuels ou collectifs, et à encourager les festivals de quartier. Il faut donc une meilleure répartition des subventions."
La vidéosurveillance. "Je suis contre parce que cela induit des dépenses que l'on doit prioriser sur la prévention et la médiation. La vidéosurveillance refoule les délits dans d'autres lieux et ne fait que déplacer le problème. Par ailleurs, la sécurité, ce n'est pas seulement une question de présence des policiers. Il faudrait faire un état des lieux et refédinir les missions de ceux qui sont en charge de faire de la médiation sur le terrain (policiers, îlotiers, médiateurs de quartiers...). S'il y a de l'insécurité, c'est parce que la fragmentation et l'isolement augmentent. La politique en matière d'urbanisme doit faire justement en sorte que les gens puissent se croiser, se mélanger et échanger."
La propreté. "La propreté, c'est avant tout une question de responsabilité citoyenne. Il est nécessaire de mettre en place une politique visant à limiter les déchets à la source, en limitant au maximum les suremballages. Il faut également mettre en place des bornes de tri sélectif dans les espaces publics. Enfin, il faut revoir la collecte des déchets et la fréquence des ramassages. Je suis favorable à la mise en place d'une redevance incitative à condition qu'une collecte gratuite des fermentescibles et des encombrants soit mise en place."
L'université. "Je pense que l'université n'a pas vocation à devenir une grande université comme Poitiers par exemple. Mais elle doit se développer sur des marchés de niche comme le numérique, l'énergie, l'image ou la santé."
La piscine. "La piscine des parcs est vétuste. Ce n'est pas un outil digne d'une ville de près de 80 000 habitans et d'une aire urbaine de 200 000 habitants. Ce n'est pas une priorité, mais ce serait tout de même bien d'offrir aux Rochelais un nouveau lieu avec une piscine plus adaptée aux nouveaux besoins et aux nouveaux sports d'eau."
L'avenir du Gabut. "C'est un quartier que j'ai vu se construire et que j'aime beaucoup, car il a une identité intéressante et une spécificité qu'il faut conserver. Mais il est marginalisé en dehors de la période touristique. Il faut donc lui donner un projet qui ne soit pas un projet privé et qui pourrait tourner autour des cultures urbaines. Pas un hôtel, mais plutôt un lieu culturel où pourraient se tenir des ateliers créatifs, des expositions, des résidences d'artistes et des rencontres artistiques. Et on pourrait également faire en sorte qu'il abrite un point de restauration, qui serait géré par les commerçants du quartier."
L'avenir de Mireuil. "
Il faut sortir de cette vision de ville zonée. L'Astrolabe illustre l'échec de la politique municipale à Mireuil. On a laissé faire la démesure sans penser aux besoins réels des habitants et aux souhaits de pratiques culturelles des jeunes qu'on doit associer aux décisions. Il faut donner à ce quartier la possibilité d'être en connexion directe avec le reste de la ville. Enfin, je pense qu'il faut poursuivre le programme de rénovation de Mireuil."L'avenir de la Pallice. "La Pallice est devenu un quartier d'enjeux contradictoires. D'un côté, la densification voulue par la mairie, avec des équipements collectifs, qui entre en opposition avec la volonté du Grand Port maritime et des industriels du pétrole qui, avec les cuves Picoty, mettent en danger les habitants et génèrent des nuisances. Il faut déplacer ces cuves aux frais de l'industriel et préserver les habitants. Pour cela, il faut redéfinir une politique de développement du quartier avec le Grand Port et en concertation avec les habitants."
- La liste "Verte et ouverte" :
Jean-Marc Soubeste et une partie de ses colistiers© PHOTO PASCAL COUILLAUD1. Jean-Marc Soubeste. 2. Brigitte Desveaux. 3. Eric Perrin. 4. Marion Pichot. 5. Gérard Gouron. 6. Catherine Barrault. 7. Alain Richer. 8. Pascale Martineau. 9. Eric durand. 10. Louise Béraud-Le Franc. 11. Eric Roussel. 12. Katia Laplace-Claverie. 13. Nicolas Broussard. 14. Marina Richer. 15. René Blanchemanche. 16. Marion Bati. 17. Daniel Chuillet. 18. Brigitte Digout. 19. Emmanuel Bonkowski. 20. Cécile Krampf. 21. Louis Josselin. 22. Corinne De Saint Angel. 23. Jean-Christophe Paris. 24. Véronique Dauly. 25. Christian Laffitte. 26. Elisabeth Mossé. 27. Alix René. 28. Annie Boullerne. 29. Pierre Ghiglia. 30. Séverina Lorenzo-Masurier. 31. William Vitek. 32. Laurence Dubois-Pouillaute. 33. Léo Lagrafeuille. 34. Nicole Pochet-Blanchet. 35. Guy Huljack. 36. Catherine Paviot. 37. Raphaël Rochelle. 38. Murielle Mérienne. 39. Olivier Nick. 40. Sophie Bourel. 41. Gildas Mérienne. 42. Danièle Hardouineau. 43. Paul Laurent. 44. Cosette Scouarnec. 45. Dominique Steinkrietzer. 46. Emmanuelle Macaire. 47. Jean-Philippe Brothier. 48. Laurence Bernard. 49. Claude Burtin.Pour découvrir les portraits des colistiers de Jean-Marc Soubeste, cliquez ici.
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