LA CURCUMINE …promesses tenue !
Les bienfaits médicinaux incontestés de la curcumine
La racine de curcuma, une épice quotidiennement utilisée dans la cuisine indienne et indonésienne, a conquis l’Amérique du Nord et ce, beaucoup plus par ses propriétés médicinales que culinaires. Ici, la consommation de curcuma se limite presque à la moutarde et aux nachos. Par contre, depuis que le monde scientifique l’étudie et vante ses bienfaits sur la santé, vous êtes de plus en plus nombreux à en consommer. Mais… il y a un MAIS! Sa biodisponibilité est très faible. Comment faire alors, pour profiter pleinement de ses bienfaits thérapeutiques?
LA CURCUMINE
La couleur jaune qui caractérise le curcuma et les vertus médicinales qu’on lui confère le sont grâce à la curcumine, son principal constituant. Toutefois, même à fortes doses, les curcumines sont très difficiles à absorber et pire, trop vite métabolisées et facilement éliminées. Même avec une dose de 12 grammes de poudre de curcuma, les chercheurs ne sont pas arrivés à en augmenter le taux sanguin.
BIODISPONIBILITÉ AUGMENTÉE
Au cours des dernières années, les scientifiques ont travaillé fort pour trouver une technologie qui permet d’augmenter le pouvoir d’absorption de la curcumine.
On l’a associée à la bromélaïne, à la pipérine (composé actif du poivre) et à la phosphatidylcholine. Les résultats étaient valables mais, c’est avec le développement d’une nouvelle technologie exclusive de dispersion, qui transforme la curcumine en nanoparticules hydrosolubles hautement assimilables, que les meilleurs résultats ont été obtenus à ce jour.
Cette curcumine hautement biodisponible a été nommée « Theracurmin ». Sa biodisponibilité a été prouvée 27 fois plus élevée que celle du curcuma régulier. Grâce à cette découverte, tous les espoirs d’obtenir les meilleurs bénéfices thérapeutiques de la curcumine sont permis, car cela ne dépend pas de « combien on en consomme » mais bien de « combien on communique avec des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et de maladies neurodégénératives liées à l’âge, dont de nombreuses études sont présentement en cours (Frautshcy).
AMÉLIORATION DU MÉTABOLISME DE L’ALCOOL
Les résultats d’une étude croisée démontrent que la prise de curcumine « Theracurmin » 30 minutes avant une consommation d’alcool, réduit significativement la concentration sanguine d’acétaldéhyde.
Quand on boit de l’alcool, les cellules hépatiques transforment l’éthanol en acétaldéhyde, un composé cancérigène. Ensuite, grâce à l’enzyme acétaldéhyde déshydrogénase (ALDH), l’acétaldéhyde est converti en acide
acétique, un composé inoffensif.
Certaines personnes ne possèdent pas les gènes codant l’enzyme capable de dégrader l’acétaldéhyde en acide acétique, ce qui explique leur difficulté à consommer de l’alcool, même en petite quantité, sans que les effets délétères immédiats de l’alcool ne soient accentués. À noter que cela ne change pas le niveau d’alcool dans le sang, mais réduit le niveau d’acétaldéhyde, ce sous-produit toxique de l’éthanol qui affecte le foie et cause les maux de tête, la nausée, la gueule de bois, etc.
PUISSANT ANTI-INFLAMMATOIRE
Épidémie du 21e siècle, l’inflammation joue un très grand rôle dans le développement des maladies chroniques, auto-immunes et dégénératives.
La prise régulière de curcumines concentrées a démontré une action anti-inflammatoire aussi efficace que de nombreux médicaments (en particulier l’ibuprofène et l’aspirine) et a permis aux personnes souffrant de maladies inflammatoires articulaires de réduire leur consommation de médicaments. La curcumine a démontré son efficacité à réduire les symptômes associés à l’arthrite rhumatoïde, dont les raideurs matinales et l’œdème articulaire.
Elle a également été prouvée efficace pour diminuer l’inflammation postopératoire. Au cours d’une étude sur des hommes ayant subi la réparation d’une hernie, la curcumine a permis de diminuer de façon significative la sensibilité, la douleur et l’œdème postopératoires.