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EXPO : Le jazz s’invite à la Galerie Champaka

Publié le 07 mars 2014 par Misteremma @misteremma

La Galerie Champaka Bruxelles accueillera du 13 mars au 6 avril Jazz Variations, une exposition d’une quarantaine d’oeuvres inédites de Louis Joos, l’artiste qui célèbre les noces du jazz et du dessin.

Né à Bruxelles, en 1940, Louis Joos est un des maitres belges du graphisme contemporain. Après s’être fait connaitre comme illustrateur de séries documentaires, il se dirige vers la bande dessinée. Les éditions Futuropolis publient, au début des années ’80, les premiers ouvrages qui témoignent de sa passion pour la musique afro-américaine. Suivront des biographies de jazzmen chargées d’humanité. A côté d’une face « fêlé de jazz », Joos développe, dès 1991, une activité d’illustrateur de livres pour enfants (essentiellement chez Pastel, branche belge de l’Ecole des Loisirs). A la Renaissance du Livre, il offre des images remarquées aux mots de Baudelaire, Verlaine, Queneau, Artaud et Saint-Exupéry. Aquarelle, encre de Chine, couleurs à l’acrylique ou à l’huile, pastels secs, crayons : tout est bon pour expérimenter ou inventer.

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Pour l’exposition Jazz Variations, Louis Joos plonge dans le monde noir des nuits blanchespour en extraire 40 compositions graphiques. La ville des villes, New York, reste au cœur de son « œuvre au noir » transpercée par la lumière. Dans les rues toujours éveillées, une faune interlope côtoie des musiciens créant la musique d’un siècle. Thelonious Monk, un des compositeurs préférés de Joos, parle de La Mecque du Jazz : « Je n’ai été nulle part où je me sente aussi bien. Vous voulez savoir quels sons je mets dans ma musique ? Bon, allez à New York et écoutez vous-même ! ».

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Avec Charlie Parker et Bud Powell, Monk fait partie de ces personnalités étranges qui allient nonchalance, virtuosité et profondeur. « J’avais un désir : dessiner cette musique », confie le dessinateur. Pratiquant le piano depuis sa jeunesse, Joos intériorise la vie et les thèmes de ses musiciens favoris et leur donne une étoffe humaine dans ses dessins. Piano et saxophone trouvent de nouvelles formes de notes, sous son trait énergique et palpitant. « Le dessin n’est pas un geste, à mes yeux, mais plutôt une mentalité. » déclare l’éternel jeune homme.

Plus d’infos : www.galeriechampaka.com


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