Bates Motel // Saison 2. Episode 1. Gone But Not Forgotten.
Après une première saison plutôt réussie, Bates Motel est enfin de retour. Ce que j’aime bien dans cette série se retrouve encore une fois présent dans ce premier épisode. A la
fois la folie de Norma mais aussi le côté très étrange et mystérieux de Norman. A la fin de la saison précédente, beaucoup de choses s’étaient déroulées et tout cela avait bien évidemment pour
but de ternir un peu plus le monde des Bates. Cet épisode devient d’autant plus excitant quand les secrets du début de la série sont en train petit à petit de refaire surface. Sans compter qu’il
y a de nouveaux meurtres dans les parages qui ont de quoi donner encore pas mal de fil à retordre au shérif du coin. Mais que fallait-il réellement attendre de cette reprise ? Parfois j’ai
l’impression que la première saison se suffisait et que la suite c’est prendre le risque de trop en raconter sur Norman en tuant le mythique personnage et cette auréole de mystères qui l’entoure.
N’ayant pas boudé mon plaisir devant cet épisode, je dirais que pour le moment ce drame n’est pas encore arrivé. Grâce notamment à Vera Farmiga. Cette dernière est toujours aussi
éblouissante et offre à la série un atout non négligeable.
Ce n’est pas qu’un simple atout psychologique, c’est aussi un atout charismatique. L’actrice est tout simplement sensationnelle dans ce qu’elle entreprend et c’est merveilleux. Sa crise de nerf
face au conseil municipal était un grand moment. Cela fait partie des moments de folie du personnage qui vont très certainement causer sa perte par la suite mais bon, on n’en est pas encore là.
Et puis à côté d’elle il y a Freddie Highmore sous les traits de Norman. Je dois avouer qu’au début je n’étais pas nécessairement le plus grand fan de la prestation de l’acteur
mais petit à petit il a réussi à me convaincre et surtout à me faire peur. Il y a derrière ce côté innocent un regard noir qui en dit très long sur le personnage. Mais ce qu’il y a de mieux dans
Bates Motel c’est la relation entre Norman et Norma. Cela donne pas mal de très bonnes choses et notamment celle où Norman commence à dévoiler sa petite soirée avec Miss Watson.
Norman n’est pas quelqu’un d’encore suffisamment mûr pour comprendre tout ce qui se passe dans sa tête mais je dois avouer que c’est assez marrant de voir sa mère tenter de le préserver encore et
toujours sans tenter de le soigner.
Note : 7/10. En bref, un retour efficace et assez bien construit pour Bates Motel.