Oblomov, aristocrate oisif, aboulique, est dans la culture russe le prototype de l’homme paresseux et médiocre, qui a renoncé à ses ambitions pour une léthargie rêveuse, qu’il vit pourtant comme un drame.
Le néologisme « oblomovisme », que Gontcharov lui-même place dans la bouche d’un ami d’Oblomov, est devenu le nom commun qualifiant une caractéristique du caractère russe.
Selon Léon Tolstoï, Oblomov est une œuvre capitale. Dostoïevski, pour sa part, affirme que le récit est « servi par un talent éblouissant ».