Fidèle libéral collaborateur du glorieux site Contrepoints, il est hors de question que je dévoile mes sources (sauf si quelques euros…) mais je suis en mesure d’affirmer que l’ex-président Sarkozy avait une très piètre opinion de son rival dans la course à l’Élysée (opinion qui, il faut le reconnaître, ne s’est pas révélée dépourvue de tout fondement à l’usage).
C’est ainsi que le tout Landerneau médiatique (expression régionale à bonnet rouge) s’en va de plateau TV en plateau à canapés se lamenter sur la Patrie en danger suite à la découverte, non pas seulement des cassettes de Tartempion, mais de la qualité intellectuelle de nos plus hauts dirigeants, qui savent à l’occasion causer plébéien comme vous et moi (quoique, Contrepoints est un repaire d’aristocrates libéraux promis à la lanterne mélanchonesque).
Aussi qu’ils se détestent les uns les autres, qu’ils se mentent, qu’ils complotent, bref, qu’ils se comportent en politiciens qu’ils sont de profession voire de vocation. Toute cette agitation repose surtout sur le fait que Tartempion,le « Traître » de ce mélo médiatique, est un horrible fasciste ou du genre, pire, même monarchiste, qui est depuis longtemps la hantise du PS et de Juppé-Fillon. La République est en danger, à la grande joie de la gauche qui n’a jamais pardonné ni compris cette droite-droite qui lui a piqué ses prolétaires avec des thèmes qui lui rappellent « les pires heures de notre Histoire ».
Et qui oublie aussi vite les turpitudes des siens, à commencer par Tonton Ier qui écoutait – et enregistrait – les conversations téléphoniques taxées de complotisme, de son lèche-botte qui s’empressa de tout raconter en Verbatim détaillés, de FOG qui a dénoncé toutes les mesquineries du Vieux Jacques, plus près de nous de Bachelot qui se précipita pour baver à l’encre sitôt virée ou de Rama Yade qui essaya, trop tard, de faire un retour en draguant chez Ruquier (!) avec son bouquin de « souvenirs ». Combien de politiques et de journalistes ont enfreint toutes les lois de la déontologie et/ou de l’Honneur pour baver sur leurs petites heures de gloire auprès des Puissants ? Bien sûr, en étant pédant, je pourrais aussi cité le grand Saint-Simon, dont les mémoires sont, elles, anoblies par le temps.
C’est encore une fois le pitoyable spectacle du cirque médiatique subventionné qui joue les poulailles de basse-cour, tandis que leur terrible incompétence plombe chaque jour un peu plus la France. Ah, oui, il est vrai que Tartempion est, à mes yeux, un vrai trouduc, mais c’est une opinion personnelle que je ne saurais rendre publique…