"La politique alliant harcèlement, surveillance et attaques contre les opposants est très inquiétante et ne montre aucun signe d’essoufflement. La répression s’intensifie généralement dès que la communauté internationale s’intéresse à la situation des droits humains au Sri Lanka, et l’histoire se répète à l’approche de la session du Conseil des droits de l’homme", a déclaré Polly Truscott, directrice adjointe du programme Asie-Pacifique d’Amnesty International.
Depuis la fin du conflit armé qui a opposé jusqu’en 2009 les Tigres libérateurs de l’Eelam tamoul (LTTE) aux forces gouvernementales, le gouvernement de Mahinda Rajapakse mène une répression contre ceux qu’il considère comme des opposants.
Les opposants politiques, les défenseurs des droits humains, les journalistes, les avocats, les syndicalistes et bien d’autres sont harcelés, menacés, violemment agressés, voire tués par le gouvernement, ses partisans ou les forces de sécurité.
Cette tendance se durcit lors d’événements internationaux de haute volée qui braquent les projecteurs sur la situation des droits humains au Sri Lanka.
Le gouvernement sri-lankais continue de prendre pour cibles ses détracteurs dans des proportion...