[Alexandra Le Dauphin]
Doit-elle être considérée comme moins importante parce qu’on n’a pas rencontré les personnes dans la vraie vie ?
Cela fait bien longtemps que je suis adepte des forums et habituée à discuter via messagerie interposée. Petit à petit, quand le lien est créé et que la confiance règne, les confidences sur la Toile sont les mêmes que celles faites sur un canapé cosy.
Aujourd’hui, chère princesse, j’ai juste envie de dire merci à toutes ces personnes virtuelles qui ne m’ont jamais rencontrée et qui me soutiennent avec mes qualités et mes défauts.
Elles me donnent tellement que je ne suis pas toujours sûre de leur rendre à la hauteur de ce que je pourrais.
C’est pourquoi j’ai eu envie de le crier haut et fort dans le Shaker des Princesses, et tant pis si cela passe pour du discours guimauve : merci mon réseau ! Merci pour votre soutien, votre confiance, la gentillesse avec laquelle vous me traitez.
Je vois beaucoup circuler sur Facebook des messages où la déception s’écrit en lettres majuscules. Des amitiés ont été malmenées, des mots durs prononcés, la confiance dans les autres ébranlée…Le virtuel n’est rien moins que le reflet de ce qui se passe dans le réel, avec exacerbation des traits narcissiques de la personnalité.
Facebook n’est qu’un miroir dans lequel nous nous reflétons tous. Un simple bouton permet de mettre fin à une belle amitié nourrie parfois à coup d’hypocrisie.
Je mesure ma chance d’avoir un réseau honnête, qui ose me dire les choses pour m’aider à avancer.
Je me réjouis de la bienveillance de mes amis virtuels, des personnes comme Vincent B., Frédéric W Frédéric L. ou Nancy F. (qui se reconnaîtront) ne me connaissent que par le biais de mes chroniques et manifestent pourtant leur générosité à chaque instant.
Sans parler de France, Olivier, Marie, Fany, Maryvonne…Je ne peux pas tous les citer…
Chère princesse, ce que je veux dire c’est que l’amitié virtuelle existe bel et bien. Elle se niche dans chaque coin d’Internet, se manifeste à chaque coup dur. Car bien souvent, mon réseau me lit sans commenter et partage mes articles sans que je ne demande rien. Et quand j’ai un coup de mou, tous ceux qui œuvrent dans l’ombre pour m’aider, retrouvent le chemin de la lumière et affichent leur présence.
Cette attitude est tellement rare.
Chère princesse, mon message du jour fait dans la guimauve. Il peut même passer pour du passage du pommade. C’est clair.
Tant pis. Cela se comprend.
Mais je prends le risque d’espérer que cela sera interprété comme un cri du cœur sincère d’une petite rédactrice qui a juste envie de remercier ceux qui croient en elle et lui ont permis de pérenniser ses rêves…
Merci les princesses de m’avoir lue et promis, la prochaine fois, mode guimauve proscrit. Une fois, ça va, deux fois, bonjour les dégâts.
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