Avec 723.000 transactions dans l’ancien, le marché résidentiel ancien affiche en 2013 une hausse inattendue (+2,7%) ; quand il n'y a pas de neuf...il reste l'ancien. La baisse modeste des prix moyens (-1,5% à Paris ; -1,3% en Province) s’explique par le fait que les bons produits sont rares...et donc chers.
Alors quelles sont les perspectives pour 2014 ?
L’évolution observée en 2013 du marché du crédit immobilier (+11% du volume des crédits engagés avec 133 milliards d’euros) est en réalité une hausse en trompe l’œil du fait de l’importance inhabituelle des rachats de créances et des crédits travaux en 2013. Porté par des niveaux de taux historiquement bas (de l’ordre de 3% en 2013), et pour lesquels la remontée devrait être progressive et limitée, le marché du crédit immobilier devrait afficher une stabilité en 2014.
Si les crédits restent stables il restent également rares. Les banques continuent de renforcer leurs fonds propres en attendant une nouvelle crise...et les acquéreurs sont sélectionnés.Les revenus pérennes trouveront de l'écoute et pour les autres ils resteront locataires encore longtemps.
Le gouvernement a failli sur ce point comme sur bien d'autres. Un seul espoir voir (enfin) se développer du logement intermédiaire avec une TVA à 10%. La loi est en cours.Sera t-elle réellement comprise et appliquée sur une période suffisamment étendue? Là est toute la question. Les cycles de productions sont de 36 mois ; il faut donc considérer que cette annonce n'impactera réellement le marché qu'en fin de mandature HOLLANDE. Bravo l'artiste !