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Laisse parler les filles s’enrichit d’une contribution et accueille une chroniqueuse : Vanessa Gustaw

Par Alyette15 @Alyette1
Photo Vanessa Gustaw

Photo Vanessa Gustaw

Qui est Vanessa Gustaw ?

Début de soirée, c’est autour d’un verre que nous échangeons. Bienveillance et confidences. Le teint clair, de longs cheveux vaguement nattés, Vanesse observe sans fixer et son regard de temps à autre se perd, un peu. Entre pudeur et détermination, hypersensibilité et courage des idées, elle ondule. A la fois présente et absente, précise et légère.

Quelques mots plus loin, Vanessa évoque ses autres influences : celles de ses études de lettres modernes, l’affirmation de ses goûts artistiques. Une forme d’exigence que vient contredire la nonchalance de sa silhouette. Elle évoque la fac avec passion et amusement, elle là bûcheuse qui très vite dut s’engager dans le tissu associatif universitaire pour faire éclore des projets. « Les projets » elle prononce ce mot avec délectation. Une délectation que l’on retrouve dans ses engagements : La Co-Présidence de l’association culturelle « l’Envolée bleue », la revue étudiante « Contrepoint » pour laquelle elle écrivit des chroniques littéraires et puis enfin cette grande aventure dans laquelle elle s’est lancée avec détermination : l’édition.

Une éditrice farouchement indépendante, gourmande des livres et de leurs particularités. Le nom de cette maison: « Les Editions Bleu pétrole ». Un nom comme elle les aime, un magma à la fois doux et violent. La dualité, toujours là, en filigrane. Depuis 4 ans déjà « Bleu Pétrole » s’affirme, publie des premiers romans de l’intime, des fictions belles et douloureuses. Une modernité de ton revendiquée tant par Vanessa que par Ornella Caddoux avec laquelle elle collabore dans une symbiose réjouissante des idées.

Aujourd’hui, plus que jamais Vanessa veut affirmer son identité littéraire et c’est en lectrice en mesure de comprendre l’insécurité et la fragilité  des mots qu’elle souhaite défendre les livres qui la touchent. La littérature : une passion de longue date, une passion d’enfance. Une vision commune.

Un beau jour me fut offerte cette phrase : une chronique réussie comprend les enjeux émotionnels et sentimentaux des livres. Des enjeux que nous souhaitons désormais vous faire partager, ensemble.

Longue vie à la plume sensible de Vanessa Gustaw.

Astrid Manfredi, le 27/02/2014

Première chronique de Vanessa Gustaw  : La fille surexposée de Valentine Goby aux Editions Alma 

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