Depuis longtemps, donc, si l'on en croit les sondages. Sa courbe de popularité s'est effondrée depuis belle lurette sans que le locataire de l'Elysée ne s'en inquiète.
En février, les dernières livraisons sondagières sont mauvaises.
"François Hollande perd trois points de confiance en un mois (25%) et Jean-Marc Ayrault quatre points (23%)." Pire encore, notre actuel président et son premier des ministres baissent encore daantage auprès des "sympathisants socialistes". Certes, ce ne sont que des sondages.
Mais quand même.
Autour de lui pourtant, le paysage se désagrège. Que penser de Nicolas Sarkozy, dont quelques écoutes clandestines réalisées par son ancien proche Patrick Buisson révèlent l'incroyable duplicité ? A l'UMP, on s'interroge sur le délai de survie politique de Jean-François Copé après les révélations du Point, la semaine dernière, sur la surfacturation supposée de frais de campagne par une agence amie.
Pour enfoncer le clou, on nous dit que Dominique Strauss-Kahn, malgré l'épisode de la chambre 2806 du Novotel newyorkais et cette autre affaire lilloise, ferait mieux dans les sondages.
La popularité est un feuilleton. Elle donne de l'assurance à celui qui en a, même s'il n'a jamais été élu. Elle peut miner celui qui souffre du manque alors qu'elle reste qu'une estimation illégitime.
Pire, elle mine le débat.