Alors que certains présidents de club, dont celui du PSG, ont remis en cause l’accord LFP-Monaco, le vice-président du club monégasque, Vadim Vasylyev, monte au créneau et défend son club et ses intérêts.
Dans un entretien accordé au Figaro ce mercredi, le dirigeant monégasque s’étonne de l’attitude du football français dans son ensemble à l’égard de l’AS Monaco : « Il faut dire les choses clairement. L’équité n’existe pas ni dans le football français, ni dans le football mondial. Quand on sort de nos frontières que voit-on ? Un championnat d’Espagne avec deux équipes qui ont un demi milliard de budget quand d’autres luttent pour leur survie. Y-a-t-il une équité sportive quand le leader du classement possède un budget douze fois supérieur aux relégables ? Y-a-t-il une équité sportive entre nous et le PSG ? Nous ne pourrons jamais nous rapprocher de leurs moyens avec ou sans les avantages fiscaux. Mais moi je ne suis pas jaloux. En NBA, il y a un salary Cap. On ne peut pas payer des salaires exorbitants. Ça c’est un pas vers l’équité. S’il y avait la même dans le football, je serais le premier à l’applaudir » a-t-il expliqué.
Et de fustiger les instances dirigeantes : « Dimitry Robolovlev n’a pas compris comment on pouvait changer les règles. Il a commencé à investir des sommes importantes pour Monaco et on a voulu changer les règles. Je le connais très bien. Il ne cède jamais aux pressions. A mon avis, je pense qu’il n’aurait pas continué si on n’avait pas trouvé cet accord. Maintenant, il faut avancer. On dit que le football français n’a pas une très bonne image à l’extérieur. Mais si on continue comme cela à polémiquer autour de Monaco on va dans la mauvaise voie ! La France a toujours été le berceau de la démocratie. Un pays de grande liberté et d’égalité. Je suis très étonné que ce dossier conclu avec un président démocratiquement élu et qui a été validé par une large majorité du conseil d’administration de la Ligue, soit encore contesté. Toutes les procédures ont été respectées. Le débat est clos. Cet accord est irrévocable. Qui va vouloir investir dans le football français si l’on conteste chaque décision ? » a-t-il ajouté.