genre: horreur, épouvante (interdit aux - 12 ans)
Année: 2012
durée: 1h40
l'histoire: Alexandra est une étudiante toute heureuse de retourner vivre avec ses colocataires Jessica et Breanne, après des vacances d'été difficiles passées au chevet de sa grand-mère, gravement malade.
Après une nuit de beuverie, Alex accepte de rendre visite à une diseuse de bonne aventure. Mais l'expérience prend une tournure dramatique.
La critique d'Alice In Oliver:
Le thème de la possession démoniaque et donc de l'exorcisme est un sujet pour le moins difficile. Dans le genre, L'Exorciste, de William Friedkin, reste tout simplement la référence absolue. Toujours imitée mais jamais égalée. Avec Devil Seed, sorti en 2012, le réalisateur, Greg A. Sager n'a pas de grandes ambitions, si ce n'est de signer une série B horrifique de facture honnête.
Hélas, même sur ce dernier point, le long-métrage de Greg A. Sager ne tient pas les promesses annoncées.
En vérité, le plus gros défaut de Devil Seed est de tourner en dérision (mais de façon totalement involontaire) le genre "possession démoniaque". La faute revient essentiellement au scénario en forme de teen movie. Attention, SPOILERS !
Alexandra, une étudiante, retourne vivre avec ses colocataires, Jessica et Breanne, pour la rentrée universitaire. Après une nuit de fête et de débauche, Alex accepte de voir une voyante pour en savoir plus sur son avenir avec son petit-copain, Brian, mais la séance se transforme en cauchemar quand la voyante fait des allusions quant à la présence d’un esprit malveillant.
Quand la jeune fille se réveille le lendemain, elle ne se rappelle de rien. Une série d’évènements étranges et surnaturels commence à se produire autour d’elle : bruits inquiétants, hallucinations, blackouts, lacérations sur le corps… Ayant l’impression de devenir folle, elle demande de l’aide à ses amis qui n’arrivent pas à concevoir le mal qui vit en elle.
Elle fait donc appel à l'un de ses professeurs et à son père qui ont eu affaire à un cas de possession auparavant. Alors que son état empire, il est clair qu’Alex a été choisie par le démon pour pénétrer notre monde.
Le thème de Devil Seed n'est pas nouveau et a été traité de nombreuses fois au cinéma. Seul problème: sur la forme, Devil Seed ressemble à un teen movie plat, lisse et assez quelconque dans l'ensemble. Clairement, on se fout royalement des peines de coeur et des histoires de couple de l'héroïne principale, donc Alexandra, qui n'a toujours pas offert sa virginité à son petit ami après deux années de concubinage. De ce fait, difficile de s'attacher à cette jeune étudiante, à son entourage ainsi qu'à ses péripéties.
Par conséquent, le scénario de Devil Seed devient vite stérile. Seule la fin, plutôt surprenante (en gros, ne vous attendez pas à un happy end), se révèle assez réussie. Mais bon, deux minutes de bien sur une heure et 40 minutes de bobine, c'est trop peu pour sauver cette production horrifique sans grand intérêt. Certes, dans le même genre, on a vu largement pire (exemple: Le Rite qui avait carrément la prétention d'égaler L'Exorciste).
Toutefois, c'est insuffisant pour sauver Devil Seed de ce qu'il est, donc encore une fois, un petit navet.
Note: 06/20
Note naveteuse: 11/20