Sport : retour sur les résultats 8ème de finale LDC (2ème phase)

Huitièmes de finale retour de la Champions League deuxième partie

Zénith Saint Pétersbourg-Borussia Dortmund : 2-4

Confrontation atypique entre un Borussia ayant perdu tout espoir de titre en championnat, même s’il vient de récupérer la seconde place au détriment d’un Bayer Leverkusen moribond (qu’il est donc facile de battre 4-1, coucou Paris), et un Zénith en pleine trêve hivernale pour cause de climat cauchemardesque en Russie, donc forcément en manque de rythme compétitif. Plus tranchants et, il faut bien se l’avouer, plus talentueux maintenant qu’ils se sont remis dans le sens de la marche, les allemands ont presque scellé leur heureux sort dans cette compétition par une victoire : quatre buts à deux sans contestation possible. Mkhytarian (4^ème), Reus (5^ème) et un doublé de ce bon Robert Ledwansdowski (61^ème et 71^ème) furent les scoreurs germains, Shaktov (58^ème) et Hulk (69^ème sur penalty) leur ayant répondu. Vu l’actuelle dynamique du Borussia et la teneur des débats du match aller, le miracle semble peu probable pour assister à un renversement de vapeur russe.

Olympiakos-Manchester United : 2-0

La grosse surprise de ces huitièmes nous vient des terres helléniques du Pirée où l’Olympiakos a aisément disposé de l’ogre mancunnien par une victoire de deux buts à zéro. Une surprise ? Pas tant que ça si on tient compte de l’état de forme des deux opposants du soir. MU est actuellement à la recherche d’une nouvelle identité de jeu suite au départ de son maître à penser, et si le groupe, plus qu’expérimenté, a réussi par une autogestion à court terme, on se rend bien compte qu’il n’est pas à même de maintenir la dynamique de jeu indispensable sur le long terme. En revanche l’Olympiakos, déjà quasiment champion, commence à bénéficier d’une belle expérience européenne, de par la mentalité de son groupe et l’ambiance de son public avait toutes les cartes en main pour terrasser l’éléphant aux pattes d’argiles mancunien ! Il ne s’est d’ailleurs pas gêné pour le faire : par Dominguez avant la mi-temps (38^ème), et Campbell après (55^ème). Pour autant la qualification est loin d’être acquise pour nos amis grecs, l’effectif et le prestige de MU peuvent tout à fait leur permettre de planter 3-0 aux mykonos à Old Trafford (citation de T.Roland).

Galatasary-Chelsea : 1-1

Une des confrontations, avec la précédente, des plus excitantes de cette quinzaine. D’un côté Chelsea en pleine bourre qui vient de s’installer dans le fauteuil de leader de la premier league, conduit par un Mourinho un peu palichon ces derniers temps mais qui a retrouvé depuis peu toute l’aigreur et la désagréabilité que son personnage de super beauf peut déployer. De l’autre le Galatasary, dans le même style que l’Olympiakos avec un effectif beaucoup plus prestigieux et un stade encore plus incandescent, se présente avec la ferme intention de ne pas s’en laisser conter. Le match était prometteur d’autant plus qu’un parfum de guimauve et de romantisme de la journaliste sportif flottait autour des retrouvailles Mourinho/Drogba, entretenu à grands coups de revivals larmoyants et de tentative de gain du prix nobel du lèche fion. Le turc moyen a dû être enchanté de voir que son buteur vedette se pâmait devant l’entraîneur adverse… Match plaisant donc, beaucoup d’intensité et une domination offensive des stambouliottes, conséquence logique de la précoce ouverture du score signée Torres (9^ème) pour Chelsea. Les turcs égalisent logiquement par Chedjou (64^ème) en milieu de seconde période. Match nul plutôt logique qui ne risque pas de suffire dans la perspective d’un retour à Stamford Bridge pour qualifier le Galatasary.

Schalke-Real Madrid : 1-6

La volée cinglante qui clôt cette phase aller des huitièmes de finale, véritable gifle administrée par les merengues aux allemands, heureusement que Raul a quitté Schalke depuis un bail, cela aurait été trop cruel. Pas tellement de choses à dire sur cette leçon, si ce n’est que Schalke a craqué sur quasiment chaque accélération du Real qui s’est procuré en plus, une flopée d’occasions infructueuses. Les punisseurs ont fonctionné en groupe et en synchro avec deux buts chacun pour, évidemment, Ronaldo (52^ème/89^ème), Benzéma (13^ème et 37^ème) et enfin, plus rare Bale (21^ème/69^ème). NDLR : Gareth, pas Christian ha ha. Huntelaar a bien réussi à sauver la mise d’une reprise en lucarne (91^ème) afin de sauver l’honneur. Match à sens unique, festival offensif très plaisant et, du coup, match retour pas vraiment passionnant au menu.

#Troisième Jambe