Mais le PRION, malgré son nom de PRoteinaceous Infectious ONly, pourrait avoir son utilité et donc des effets bénéfiques... par exemple pour la mouche amoureuse.
Prenez une (un) drosophile mâle exposé(e) à des femelles non réceptives. Après plusieurs approches infructueuses, il comprend la vanité de sa parade nuptiale. Au prochain rendez-vous galant, on ne l'y reprend plus ! Et c'est grâce, nous dit la science, à un PRION qui connecte au niveau du neurone pour permettre la mémorisation. Privé de ce PRION le mâle ne mémorise pas son échec : il y retourne avec conviction, et se prend un nouveau râteau.
J'ai consulté tous les devins,
Ils m'ont tous dit : « C'est la plus belle ! »
Et depuis j'ai bu tous les vins
Contre la mémoire rebelle.
Charles Cros