« Avec la crise actuelle et le chômage qui frappe de plus en plus de familles, je serais un déserteur si je ne me représentais pas », explique Stéphane Gatignon, le maire (EELV) de Sevran, dans un tract de quatre pages qui lance son entrée en campagne. Il y détaille son bilan et les chantiers à venir.
A 44 ans, il brigue un troisième mandat municipal, soutenu par le PS, le PRG, EELV, et tous les élus de sa majorité, excepté le Front de gauche, qui soutient la candidature de Clémentine Autain.
Stéphane Gatignon décline son bilan en images, avec les chantiers réalisés (école, centre de santé, terrain de sport, crèche…) ou en cours, comme celui du futur commissariat — « il faut maintenant négocier pour qu’il soit de plein exercice » — ou l’Anru 2 « qui permettra le bouclage de toutes les opérations ». Pour les six années à venir, le maire décline sa feuille de route en douze chantiers, une sorte de « programme auquel chacun pourra apporter sa pierre à l’édifice », explique-t-il.
« Il ne s’agit plus seulement de tourner la page de la désindustrialisation, mais de nous propulser au premier rang de villes de 50000 habitants en Ile-de-France », ajoute Gatignon, citant l’arrivée du métro du Grand Paris, la création de 4000 à 5000 emplois avec Terre d’avenir, le projet lié à l’arrivée du supermétro, la fin de la dépollution de Westinghouse, un plan climat énergie, le théâtre de la Poudrerie… Il défend aussi la suppression des départements, « seul moyen d’alléger la fiscalité locale ».