L’actualité nous a offert, en l’espace d’une semaine, deux cérémonies de remises de prix dédiés au cinéma. Sauf à vivre isolé dans un igloo sur la banquise, sans écrans et avec pour seule présence les ours polaires, vous aurez évidemment suivi, de près ou de loin, les Césars (28 février) et les Oscars (2 mars). Cette année, les stars nous en ont mis plein les yeux, épaulées par des maisons de couture plus ou moins inspirées. Et pour ce point red carpet, j’ai décidé de me prêter au jeu de la comparaison : deux cérémonies, une multitude de styles, à deux jours d’intervalle, les tapis rouges sont-ils les mêmes des deux côtés de l’Atlantique ?
♥ Les présentatrices :
A ma gauche, Cécile de France, vêtue d’une robe drapée Jay Ahr, légère et aérienne, belle et blonde. A droit, Ellen De Generes, en smoking Yves Saint Laurent, qu’elle porte très bien. Du point de vue de la tenue, je vote pour Cécile, so glam’. En revanche, en ce qui concerne l’animation de cérémonie, Ellen l’emporte haut la main, ayant l’habitude d’un exercice qu’elle maitrise à la perfection, ayant le don de faire chaque année des Oscars un peu moment d’esprit et de drôlerie. USA / France : 1 partout
♥ Les favorites dans la course aux prix :
Elles sont jeunes et belles, elles ont joué dans les meilleurs films de l’année passée, et elles sont dans la course à la récompense personnelle pour leur interprétation. A gauche, Lupita Nyong’o, en robe bleue pastel Prada, fraiche, sublime et souriante. A droite, Léa Seydoux, également en robe Prada ceinturée, bleue électrique et bijoux Chopard, et Adèle Exarchopoulos, en robe brillante signée Dior, élégantes mais ne respirant pas la joie de vivre sur le red carpet.
Ma préférence va à Lupita, qui a illuminé cette soirée des Oscars, tant par son look que par son enthousiasme. Les françaises peuvent en prendre de la graine. USA : 2 / France : 1
♥ Les « fraiches et populaires » qui montent :
A gauche, Jennyfer Lawrence en Dior, superbe dans sa robe fourreau rouge à basque, pleine d’une grâce naturelle. A droite, Deborah François, en Elie Saab, a fait le choix du court qui lui va comme un gant. Chacune habite sa robe à la perfection, et dans cette battle, j’ai tout de même une préférence pour Deborah, moins « guindée » que Jennifer. USA / France : 2 partout
♥ Les quadras (bientôt quinquas) qui assument :
Elles ont plus de points communs qu’on pourrait le penser : toutes les deux du même âge (46 ans), elles sont également maintenant toutes les deux lauréates du prix de la meilleure actrice dans leurs pays respectifs (en 2014 pour Neuf mois fermes pour Sandrine Kiberlain, et 2001 pour Erin Brockovich pour Julia Roberts). Cultivant une blondeur et un naturel qu’on leur envie, elles ont chacune joué la carte de l’élégance sage qui convient à leur « âge » : sexy, mais pas trop, glamour évidemment.
A gauche, Sandrine Kiberlain mise sur l’élégance du minimalisme en robe bleue marine (créateur non identifié), alors qu’à droite, Julia Roberts fait honneur à Givenchy dans une très belle robe noire en dentelle et à basques. Je ne départage pas, je les aime toutes les deux ! USA / France : 3 partout !
♥ ♥ ♥
Finalement, le glamour est roi dès qu’il le faut, et les stars, qu’elles soient américaines ou françaises, connaissent les clefs pour briller comme il faut, et quand il le faut.
Pour la fin, et parce que la fashion police est toujours en veille, ma petite sélection personnelle des looks les moins réussis de ces deux soirées. Les fautes de gouts n’ont pas de frontières..
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