Banshee // Saison 2. Episode 8. Evil for Evil.
Le précepte de Banshee est de nous montrer ce qu’une série d’action est. Cinemax s’est d’ailleurs donné pour direction de produire des séries de ce genre là et
de ce genre là uniquement. Autrefois productrice de séries érotiques, elle a laissé tout cela de côté afin de se concentrer sur l’action. On a pu la voir diffuser Strike Back
(reprise aux anglais), co-produire The Transporter : The Series (sans la diffuser à cause de sa piètre qualité), racheter les droits de diffusion de Hunted et
puis lancer Banshee, produite par Alan Ball. Au fil des épisodes, cette série est devenue brillante. Notamment dans sa manière de monter en épingle des scénarios
qui sont là pour générer de magnifiques scènes de combats à mains nues et d’action explosives. Cette seconde saison s’était brillamment ouverte, reprennent les préceptes de la première saison.
Les qualités étaient là et puis tout d’un coup, les choses se sont peu à peu tassées afin de laisser place à des épisodes soit plus contemplatifs soit revenants plus ou moins à ce que la série
peut faire de moins fascinant. Heureusement pour moi, « Evil for Evil » était un très solide épisode de Banshee.
Disons que celui-ci mélange tous les bons ingrédients d’une bonne série d’action. L’une des scènes les plus jouissives de cet épisode est certainement celle où Hood débarque chez Proctor avec un
mandat afin de fouiller chez lui et l’arrête avec un grand sourire. Cette scène était jouissive et permet à Banshee de nous délivrer quelque chose d’efficace. C’est peu mais
c’était juste et tout à fait le genre de choses dont la série est capable. Proctor a beau être un bon personnage dans cette série, et servir à merveille le récit, il est intéressant de le mettre
dans une toute nouvelle situation. C’était aussi une bonne idée que de donner l’occasion à Hood d’être dans une position plus confortable et moins morne. Je le préfère en train de s’amuser, tout
simplement. Vous vouliez des scènes de face à face violents ? Vous pouvez l’avoir, notamment avec Emmett. Ce dernier va nous offrir l’un des moments les plus jouissifs de l’histoire alors qu’il
se venge sur Sharp et ses amis skinhead. Le combat à mains nues a toujours été l’une des forces de Banshee, aussi bien d’un point de vue de la mise en scène que d’un point de vue
de la narration.
Note : 7/10. En bref, du très bon Banshee.