04/03 Recrudescence de la bataille du téléphone portable et autres tablettes.

L'ordinateur est sur une pente descendante dans le monde, essentiellement parce que la grand masse de « particuliers » se tourne de plus en plus vers les tablettes et smartphones, chaque jour plus « doués »Smartphones et autres « écrans » qui deviennent progressivement les principaux véhicules de la publicité. C'est une vérité dans les pays développés, où le renouvellement des machines est très rapide, ce qui permet d'envisager avec optimisme la demande de nouveaux produits beaucoup plus performants; mais surtout, des nouveaux pays « émergents » deviennent demandeurs de ces équipements, parfois en avance sur les nouvelles utilisations.Par exemple, en Afrique, (comme en Chine) les portables et donc, les smartphones sophistiqués, sont aujourd'hui déjà des moyens de paiement et de transfert de fonds bien plus que dans les marchés des pays « développés »Les grands fabricants de mobiles, Samsung en tête aujourd'hui, bénéficient de cette tendance et pré-équipent autant qu'ils le peuvent, comme le fait Apple, de « apps stores » qui, derrière quelques hameçons gratuits proposent des éléments payants, le tout étant également un véhicule de publicité. Tout le monde s'y met, mais plus fortement les gros « capteurs » de la manne publicitaire, avec en tête Google, dont l'OS, Androïd, équipe déjà la moitié des appareils vendus. Ce qui vient agréablement (pour eux) compléter sa domination quasi absolue comme moteur de recherche, donc comme entrée dans l'Internet.Cette capacité de captation de publicité c'est aussi le cas de Facebook, qui en mettant la main sur Whats-app récemment, vise les quelque 450 millions que cette société a déjà comme clients dans le monde, qu'elle espère, avec l'arrivée de Facebook dans son capital, de porter à un milliard d'utilisateurs. (Google, de son côté, voudrait « connecter » cinq milliards d'humains! Nokia, un temps numéro 1 mondial et qui appartient maintenant à Microsoft, se contenterai « d'un milliard »)Twitter n'a que moyennement réussi son coup pour le moment, mais son entrée en bourse a pour but d'obtenir les moyens de continuer sa progression...et finir par gagner de l'argent.Si vous devez trouver les moyens de diffuser aussi largement que possible vos messages publicitaires, voilà le type de canal dans lequel vous finirez par naviguer.Et si vous n'êtes qu'un utilisateur, vous "bénéficiez" si on peut dire indirectement, car la « gratuité » de tous les services internet et « apps offertes » n'est que la contrepartie à la publicité qui vous inonde et que vous « guide » consciemment ou inconsciemment, en mettant les informations fabriquées par les astucieux publicitaires, dans votre oreille ou dans votre écran.On peut discuter sur la « moralité » de l'affaire comme sur les dérives qu'une telle situation peut produire dans l'évolution de nos sociétés. Mais il s'écoulera du temps avant que de telles « prises de conscience » aient lieu de manière significative.Entre temps, si on pouvait les connaître en détail, les réguler efficacement un minimum pour éviter les abus et éclairer les utilisateurs, on ferait un premier pas en avant. Surtout pour les dernières générations, nées dans le « bain » de l'internet et de la communication à outrance et vivant presque plus « pour » lui que « par » lui.Je me garderais bien d’émettre des jugements de valeur, tant l'horizon possible est encore peu clair ; mais cette sorte de « modération » qui implique de remettre les outils nés du développement des NTIC entièrement -et exclusivement!- dans leur rôle de (bons) outils, n'est certainement pas pour demain !© Jorge