Chronique : Comme un arbre penché

Une pièce subtile, intelligente, une histoire qui tient la route et un texte qui captive toute la salle, voilà ce qu’on trouve dans Comme un arbre penché de Lilian Lloyd actuellement au Théâtre La Bruyère.

Philippe, incarné par Patrick Bentley est sur son lit d’hôpital suite à un syndrome d’enfermement. Ses journées sont placées sous le signe des soins, de la télévision, et de la présence  toujours souriante de son infirmière jouée par Gersende Perrin.

Mais ce quotidien bien réglé va être chamboulé par l’arrivée de Louis, son meilleur ami avec qui ils ne s’étaient pas revus depuis douze ans. Tout d’abord désemparé par la situation, il va ensuite s’y adapter et pourra enfin dire à Philippe tout ce qu’il a sur le cœur depuis leur dispute.

Nous vous laisserons le soin de découvrir par vous-même les raisons de cette dispute, le déroulement de l’histoire et surtout sa fin.

En plus du texte et de la mise en scène, sobre et efficace, de Jean-Luc Tardieu, il faut saluer l’excellente prestation de Francis Perrin qui tient le rôle de Louis. Le comédien nous prouve, même si nous n’en doutions pas, qu’il sait être subtile, tendre, jouer avec toute la gamme des sentiments et ne pas être que le boute-en-train que certains ont en tête.

Le face à face constant avec sa partenaire qui a toujours les mots juste et qui sait aussi bien écouter que guider fonctionne également très bien.

Comme un arbre penché est une vraie bonne pièce comme on les aime, sensible, mais pas trop, et qui peu faire réfléchir.

Comme un arbre penché, Théâtre La Bruyère, du mardi au vendredi à 21h et le samedi à 15h et 21h.