La Bio impression en 3D grâce aux céréales !

Afin d’imprimer en 3D, il est nécessaire comme pour une imprimante classique, d’utiliser des consommables. Tous ces consommables proviennent de la pétrochimie. Mais des alternatives émergent depuis peu puisque le bioplastiques servent à de nombreux produits comme les capsules de café, des sacs biodégradables etc…

Voici un article qui décrit comment le rapprochement entre l’imprimerie 3D et l’agriculture est possible…

L’impression 3D est si incroyable car elle permet d’imprimer tout et son n’importe quoi dans plusieurs matières. On a connu le plastique classique pour la création d’objets variés, de bonbons ou de chocolats à l’aide d’encres culinaires ainsi que des matières organiques destinées à la science et à la médecine avec des tissus humains.  Nous le savons mais il sera possible un jour de concevoir en partie des bâtiments à moindre coût aussi bien sur terre que dans l’espace (une base lunaire) avec des imprimantes 3D géantes.

Les possibilités sont dingues et les limites sans fins car l’impression 3D a pour vocation de permettre à monsieur tout le monde d’imprimer de chez soi n’importe quels objets ou figurines en plastique. Seulement le plastique est conçu à l’aide de pétrole. Une denrée qui va en se raréfient et qui ajoute le désavantage de polluer. Afin de palier à cette matière omniprésente dans notre quotidien, il est bon d’aller chercher des alternatives … et comme on dit en France, nous n’avons pas de pétrole mais bien des idées. Ainsi l’idée d’utiliser des céréales, entre autres comme l’impression via des algues, comme une encre pour les imprimantes 3D est à l’étude.

En effet il va de soi que les céréales, pas votre boîte de Kellogg’s Spécial K, sont traités et transformés en bioplastique ou « agriplastique ». Un avantage : celui de dire que ces produits sont biodégradables et se désagrègent naturellement selon des conditions de températures, d’oxygénation et autres…

La start-up eMotion  Tech présentait au salon de l’agriculture à Paris la reproduction d’objets, notamment des minis tracteurs, à base de fil de bioplastique fabriqué par la société Vegeplast.  Aujourd’hui la production mondiale de bioplastiques ne dépasse pas les 500 000 tonnes. Mais il faut avouer que cela reste une alternative qui propulsera sans doute de nouveaux marchés dans l’agro-industrielle.