Cérémonie dediée aux nouveaux cadres promus au titre du nouvel organigramme du ministere de l’industrie

Publié le 03 mars 2014 par Ouadayazid1
 

 184 cadres parmi les 203, appartenant au ministère du Développement industriel et de la Promotion de l’investissement, ont été promus, hier, par le ministre du secteur M. Amara Benyounès, dont 100 ont été reconduits dans leur fonction, tandis que les 84 ont été promus à de nouveaux postes. Sur les 84 postes promus figurent 44 femmes. « A mon arrivée  à la tête de ce secteur,  j’ai fait la promesse de procéder au maximum de nominations. Et qui dit nomination dit erreur et probablement injustice envers un certain nombre de personnes. Mon avantage et mon inconvénient dans ce ministère c’est que je ne connais personne. J’ai travaillé en mon âme et conscience sur des CV qui ont servi  à la nomination des uns et des autres. Par moment sur les CV on ne trouve pas tout ce qui  peut nous aider à nommer ou pas une personne. J’ai trouvé beaucoup de femmes à des postes subalternes et non nommées donc on a essayé de faire nommer le maximum de femmes », précise le ministre lors de la cérémonie dédiée aux nouveaux cadres promus au titre du nouvel organigramme du ministère qui rentre dans le cadre de la mise en place de la nouvelle organisation de l’administration centrale du ministère.

En cette occasion, et, lors de son allocution, M. Benyounès, a fait savoir que « toutes ces nominations doivent signifier une chose importante, à commencer  par  moi-même ainsi que les cadres du ministère qui ont le devoir de se mettre au travail ».

Aussi, « le ministère du Développement industriel de la Promotion et de l’investissement est un ministère qui est devenu stratégique dans la politique économique du gouvernement. A ce titre, nous sommes chargés en tant que cadre de ce ministère de mener la politique de réindustrialisation  du pays. Le chantier est énorme, et le défi est important, mais je suis sûr que nous pouvons le relever », a souligné le ministre en ajoutant que la  chose la plus fondamentale dans ce ministère, c’est qu’il faut que tout le monde comprenne que le ministère de l’Industrie n’est pas le ministère de l’industrie publique. « Nous sommes le ministère de l’Industrie algérienne. Nous sommes le ministère de l’Industrie du secteur public et du secteur privé. Je peux certifier que c’est le secteur privé qui a le plus besoin d’être aidé que le secteur public », précise-t-il en lançant un appel aux travailleurs pour faire appel à leur sens de la  responsabilité pour que les mentalités évoluent. « Il faut cesser de voir le secteur privé comme un secteur prédateur. Il faut cesser de voir le secteur privé comme un secteur parasitaire ». Il a fait savoir dans le même cadre que l’Algérie a besoin du secteur privé pour se relancer dans l’industrie plus particulièrement, et qu’elle a besoin du secteur privé pour vraiment entamer une nouvelle politique de réindustrialisation du pays. « C’est une chose capitale comme l’a  bien répété le Premier ministre depuis des mois  à travers le territoire national en disant qui n’est plus possible qu’on fasse la différence entre l’entreprise publique et l’entreprise privée ».

Entre autres, M. Benyounès a  donné des précisions pour que le ministère devienne un ministère de facilitation de l’investissement et non pas de complication. « Nous sommes là pour régler des problèmes aux  investisseurs. Chaque fois qu’un investisseur vient chez nous, notre mission essentielle c’est de voir comment lui régler son problème, même en sachant que ce problème est difficile, il faut que nous essayions de trouver une solution pour le régler.  C’est trop facile de dire non » a-t-il expliqué en ajoutant que le ministère est en train de gérer  un certain nombre de comités qui seront en liaison directe avec la population. « Nous sommes en train de délivrer un certain nombre de dérogations et un certain nombre d’agréments et il faut que ce soit la méthode la plus fluide possible. Il faut vraiment briser la bureaucratie qui cause de sérieux problème à tout le pays ».

Par ailleurs, et pour ce qui est des complications bureaucratiques auxquelles sont confrontés les investisseurs, le premier responsable du secteur a mis l’accent sur le devoir des travailleurs du ministère de donner l’exemple de facilitation administrative pour les investisseurs algériens. « Il faut que ces derniers trouvent des solutions chez nous et non pas des problèmes », a précisé le ministre en ajoutant qu’il  est temps de rendre toutes les actions du ministère « transparentes » en les mettant sur internet, à savoir les commissions des marchés, les délibérations des commissions des marchés sectoriels ou ministériels, les agréments donnés aux concessionnaires de voitures, les dérogations signées pour les importations des chaînes rénovées, « il faut que tout soit rendu public et qu’il y ait la transparence la plus totale dans ce ministère pour briser toutes les rumeurs venant du dehors », souligne M. Benyounès.

Il à fait savoir, entre autres, qu’une réunion avec les cadres du ministère se tiendra au moins une fois chaque mois pour faire le bilan du secteur à fin d’avancer mieux, en appelant les travailleurs du ministère à faire de leur mieux pour soulever le secteur de l’industrie et l’économie nationale « je compte sur vous, le gouvernement compte aussi sur vous, notamment le Président pour relever le défi de conduire la politique de l’industrie dans notre pays. »   
 

Kafia Ait Allouache

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Ecosocial-tripartite
 

Installation la semaine prochaine du comité de suivi du pacte économique et social de croissance

Le comité national chargé du suivi de l'application du Pacte national économique et social de croissance sera installé la semaine prochaine, a déclaré, hier à Alger, le ministre du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement, Amara Benyounès.    

Ce comité aura pour mission le "suivi des engagements" pris lors de  la dernière réunion de la tripartite (gouvernement, patronat, UGTA), a souligné le ministre, en marge d'une rencontre avec les cadres de son ministère.    

Contrairement au pacte de 2006 qui ne contenait que des recommandations,  celui de 2014 a renfermé des "engagements" que chaque partie doit tenir grâce  à des "mécanismes d'évaluation et de suivi" qui seront mis en place la semaine  prochaine, s'est félicité le ministre.    

 Signé par le gouvernement, l'Union générale des travailleurs algériens  (UGTA) et les organisations patronales, ce pacte a pour buts essentiels d'accélérer  les réformes économiques, de développer des systèmes sociaux comme la santé  et d'encourager l'accès au travail ainsi que la consolidation du partenariat et la mise à niveau des entreprises.    

Il tend aussi à instaurer un climat d'affaires sain, de faciliter l'acte d'investir et de réduire le poids de l'informel.    

M. Benyounès a ajouté qu'un bilan d'évaluation "sera établi et présenté au Premier ministre lors de la prochaine tripartite" par l'ensemble des responsables  des trois partenaires, afin d'examiner l'état d'avancement des engagements pris lors de l'élaboration du pacte.    

Le ministre a insisté sur le "rétablissement du climat de confiance", lors de la dernière tripartite car, a-t-il poursuivi, "c'est à travers ce climat que les débats avancent, que les compromis sont trouvés (...) et que les consensus  sont réalisés".    

Selon M. Benyounès, l'Algérie est "un des rares pays" à se doter d'un  pacte national et économique et social.

http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/55224