1. Agir contre la catastrophe écologique qui s’avance. Encourager la relocalisation de l’activité, les circuits courts, les commerces de proximité, la production agricole dans nos villes, ce qui sera aussi générateur d’emplois. Prendre des mesures volontaristes en faveur de la biodiversité. Intégrer systématiquement les exigences environnementales dans tous les programmes d’aménagement, d’urbanisme et de construction. 2. Défendre un aménagement équilibré du territoire. S'opposer aux pôles de compétitivité qui le spécialisent, multiplient les déplacements contraints, soumettent l’organisation de l’espace aux investissements privés. S'opposer donc aux projets en l’état de l'autoroute Fontenay/Rochefort et de la LGV. Agir pour que l’avis des populations locales et leur bien-être soit pris en compte. Se mobiliser pour que l’investissement public aille en priorité aux services structurants actuellement délaissés comme le TER et les bus et pour un aménagement du territoire qui ne soit plus générateur de longs déplacements motorisés.3. Se mobiliser face à chaque recul des services publics utiles aux habitants. Ne pas se résigner ni à la dégradation de l’école publique, ni au démantèlement de l’hôpital, ni à l’insuffisance de places en crèches, ni à la réduction annoncée du nombre de quartiers en politique de la ville qui mettrait en péril de nombreuses actions sociales et associatives.4. Agir pour la maîtrise publique sur les biens communs et services essentiels : eau, cantines, déchets… Municipaliser les services publics actuellement sous délégation privée. Démocratiser leur gestion et la rendre compatible avec les exigences écologiques de notre temps. Récuser la soumission des politiques publiques aux intérêts privés et notamment la procédure des partenariats publics privés . Travailler à améliorer l’accès au service public, en élargissant notamment sa gratuité.5. Agir pour renforcer la participation populaire, indispensable pour faire prévaloir l’intérêt général dans les politiques locales. Lutter contre les pratiques clientélistes et être intraitable face aux conflits d’intérêt générateurs de corruption. La gestion des finances publiques n'est pas l'affaire d'un camp, mais celle de tousConfier la présidence de la commission des finances à un membre de l'opposition.
6. Combattre la privatisation rampante des services publics locaux qui se dissimule derrière la réforme territoriale et les prétendues « économies » qui en sont attendues. Refuser la dérive autoritaire qui accompagne cette politique comme la mise en place d’une métropole non élue et les fusions forcées d’agglomérations.