Le dernier apprenti sorcier, Tome 1 : Les rivières de Londres
Broché : 412 pages
Éditeur : J’ai Lu
Date de parution : 14 mars 2012
Réédition le 5 février 2014
Collection : J’ai Lu
Langue : Français
ISBN : 978-2-290-04041-6Disponible sur liseuse : OUI
Prix : 7€ 22Résumé : L’agent Peter Grant ne croyait pas aux fantômes, jusqu’au jour où un étrange personnage lui affirme avoir assisté au meurtre sur lequel il enquête. Un témoin providentiel. .. s’il n’était mort depuis plus d’un siècle ! Et Peter n’est pas au bout de ses surprises : recruté par l’énigmatique inspecteur Nightingale, il intègre l’unité de la police londonienne chargée des affaires surnaturelles. Au programme, traquer vampires, sorcières et autres créatures de la nuit ; faire respecter les divers accords passés entre les forces occultes de Londres ; réconcilier les divinités qui se partagent la Tamise, sans devenir esclave de leurs charmes ; et bien sûr apprendre le latin, le grec ancien et une montagne d’incantations bizarres et pour le moins rébarbatives. Peter doit en passer par là, s’il veut un jour devenir à son tour le dernier sorcier de Londres…
Mon avis : Un matin, un cadavre décapité est retrouvé au pied de l’église St Paul à Covent Garden. Peter Grant, jeune recrue de la police londonienne, est chargé par son supérieur de surveiller la scène de crime. Un travail des plus banals et ennuyeux pour Peter, qui se voit déjà promu dans la brigade criminelle. C’est alors qu’il fait la connaissance de Nicholas Wallpenny, l’unique témoin de ce crime. Cette rencontre le mettra dans une situation embarrassante puisque Nicholas est décédé il y a cent vingt ans… Pourtant, ce détail n’arrêtera pas notre jeune inspecteur qui se mettra en tête de résoudre cette enquête.
Dès les premières pages du roman, nous sommes plongés dans le vif du sujet : une série de meurtres mystérieuse et inquiétante de personnes dont tout opposent. L’atmosphère y est sombre et lugubre mais pas angoissante. L’intrigue est bien menée et captivante. Dans un premier temps, tout s’enchaine très vite à tel point que j’ai eu du mal à relever les yeux du roman, désireuse d’en connaître davantage sur le monde de la magie et sur ses personnages hauts en couleur, d’ailleurs j’ai beaucoup aimé la façon dont l’auteur aborde la sorcellerie, mais arrivée à la moitié du roman, j’ai trouvé que l’histoire avait tendance à s’essouffler. En effet, j’ai eu beaucoup de mal à continuer ma lecture, j’ai été tentée à plusieurs reprises de sauter des paragraphes car le récit était rythmé par plusieurs flashbacks qui n’apportaient rien de nouveau et qui avait tendance à stagner l’histoire.
La plume de Ben Aaronovitch est agréable, légère et entraînante. Tout au long de l’histoire, il nous offre de très belles descriptions qui permettent au lecteur de passer un bon moment tout en voyageant dans la ville de Londres. L’univers crée par l’auteur est complet et prenant, Ben Aaronovitch prend du temps à nous expliquer le monde de la magie et les êtres qui y vivent, c’est avec beaucoup de facilité et de légèreté qu’il aborde le sujet. Même si par moment toutes ces explications ont ralenti l’histoire, ça ne m’a pas du tout dérangé au contraire, je pense que s’il avait survolé cet aspect de l’histoire, j’aurai fini par être perdue. Les petites allusions à Doctor Who et Harry Potter m’ont beaucoup fait rire, l’humour anglais est au rendez-vous !
L’histoire est centrée autour du personnage de Peter Grant. Après sa rencontre avec le fantôme de Nicholas Wallpenny, notre héros se retrouve malgré lui affecté au sein du service en charge des affaires surnaturelles. Guidé par l’énigmatique Thomas Nightingale, Peter commencera son apprentissage pour devenir le dernier sorcier de Londres. Le fait que le personnage principal soit un homme ne m’a pas dérangé, au contraire j’ai trouvé ça très original et intéressant. Ce que je reproche cependant au personnage c’est que ce dernier ne soit pas assez approfondi et travaillé. Toutefois, j’ai pris beaucoup de plaisir à suivre cette enquête à ses côté. Le personnage que j’ai le plus apprécié est sans aucun doute celui de Thomas Nightingale. J’ai trouvé qu’il apportait beaucoup de fraîcheur au roman et surtout une petite touche d’humour grâce notamment à son côté décalé. C’est un homme mystérieux et sombre qui parle très peu de lui. Je suis impatiente d’en apprendre plus à son sujet dans les prochains tomes !
Malgré un avis quelque peu mitigé, j’ai passé un agréable moment lors de la lecture de ce roman. Je le conseille à tous les amoureux de Fantasy Urbaine. Même si j’ai été déçue par le personnage de Peter Grant, je suis assez curieuse de voir ce que lui réserve Ben Aaronovitch dans les prochains tomes. Qui sait, je vais peut-être changé d’avis à son sujet ?!