Carlos Carboni, Pavie 1901 - Buenos Aires 1989
Jeudi dernier, dans sa nouvelle série de Mosaicos porteños, le poète Luis Alposta rendait hommage au filete portègne, cet art (ou cet artisanat, comme l'appelle Luis) plastique typique de la capitale argentine et dont vous avez un exemple sur la couverte de Barrio de Tango (Editions du Jasmin).Luis Alposta y parle de son ami, le fileteador de Villa Urquiza, né en Italie, Carlos Carboni, dont il nous présente deux œuvres qu'il lui a données : un portrait (classique) de Carlos Gardel et une icône de la très emblématique et très argentine Vierge de Luján, admirable.
Sur la photo du Maestro Carboni, dont il illustre sa "mosaïque", on distingue nettement une icône du Sacré-Cœur de Jésus dont un joli cadre d'arabesques très caractéristique de la main de cet orfèvre du genre.
A lire sur Mosaicos Porteños, le blog de Luis Alposta.