Un commentaire qui date de 2007, mais qui, malheureusement persiste toujours en 2014... Triste de constater que l`incompréhension et la mauvaise volonté persistent encore dans le cœur des humains !
Du site Géostratégie.com :
¨"L’électricité et l’eau, ils se les font venir par des lignes improvisées qui passent par l’ouverture de drainage aménagée sous le Mur de séparation construit ici il y a un an et demi environ et qui porte le nom impeccablement lessivé d’ « enveloppe de Jérusalem ». Mais ce Mur n’enveloppe personne ici, il étrangle seulement. Lorsque quelqu'un veut se laver ou préparer une tasse de thé, il téléphone à des proches qui vivent à Bir-Naballa, de l’autre côté du Mur, et leur demande de leur ouvrir le robinet.
Les membres de la famille Al-Qa’abneh ont toujours su, durant toutes ces années, qu’ils vivaient dans les Territoires, tout près de Bir-Naballa. Jusqu’à ce que le Mur de séparation arrive et les laisse du côté israélien, avec seulement une porte étroite leur permettant de se rendre aux écoles et lieux de travail du village. Il y a un mois, Israël a fermé la porte. 63 Bédouins en état de siège.
Nous nous sommes assis à l’ombre d’un figuier. Le bruit de l’usine de béton voisine couvrait les cris des bébés qui montaient des cahutes en tôles, mais couvrant tout, il y avait le Mur dressé à quelques dizaines de mètres de nous – tendez la main, vous le touchez – et portant une ombre lourde et accablante. Des ouvriers palestiniens ont travaillé dur pour achever la route de sécurité qui serpente le long du Mur de béton. Huit mètres de haut, ici.
Du côté palestinien du Mur en béton, on voit dépasser les toits des maisons de Bir-Naballa, des citernes d’eau et des antennes aussi. C’est là-bas, au-delà du Mur, que se trouve le centre de la vie de nos hôtes, un groupe d’hommes bédouins, notables au regard sombre. L’école de leurs enfants, les maisons de leurs proches et leurs sources de revenus. Jusqu’il y a quelques jours, ils pouvaient encore se rendre là-bas, à une centaine de mètres, par une brèche dans le Mur, gardée par un soldat. Mais maintenant, la dernière ouverture a été fermée, bouchée par du béton et le passage leur est barré.
Les membres de la famille Al-Qa’abneh est en état de siège. Pour se rendre à l’école qui se trouve derrière le Mur, les enfants doivent parcourir un long chemin compliqué. Pour rentrer à la maison, ils doivent s’équiper chaque jour d’une nouvelle attestation. Pour acheter un sac de nourriture pour le bétail, il faut faire un parcours comparable, de une à deux heures à pied et en voiture. Les malades et les femmes enceintes ? Par chance, depuis que le blocus a été instauré, la situation ne s’est pas encore présentée.
D’après leurs cartes d’identité vertes, ce sont des habitants des Territoires, mais le sort a décidé de les laisser du côté israélien du Mur, là où il est interdit à un habitant des Territoires de se déplacer sans un permis en poche. Un groupe de bergers paisibles : leur univers s’est effondré sur eux et ils crient à l’aide¨... ( Lire au complet )
http://www.geostrategie.com/cogit_content/analyses/Ensjourillgalmmechezeux.shtml
Pégé
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