Dans l'exercice des hommages, certains excellent plus que d'autres. Alain Resnais a définitivement déserté les plateaux et délaissé la caméra et c'est un raz-de-marée d'éloges, des plus convenus aux plus émouvants qui déferlent dans les médias. Agnès Varda était touchante à raconter sa première rencontre avec le réalisateur.
La notion de plaisir domine ce travail d'une vie.
La curiosité n'a pas été entamée par le temps.
L'audace ne s'est jamais démentie
La génération d'après guerre, trouverait à se raconter à travers ses films.
"Nuits et brouillards" : les années pensionnat
"Hiroshima, mon amour" : l'université
"Providence" : à bord du navire
"Mon oncle d'Amérique" : ...... chagrin d'amour
"Smoking" "No smoking".....
etc...
Dans le nuit de samedi à dimanche, la retransmission sur France culture de l'ensemble des entretiens enregistrés au fil des ans avec le cinéaste.
"Aimer boire et chanter" en guise de film d'adieu, un beau testament.... J'en suis...