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BUZZ
03/03 Le « Buzz », bon, mauvais, démocratisé : qui, quoi, comment ?
Publié le 03 mars 2014 par
Jorge
Internet et en particulier les réseaux sociaux sont devenus une composante incontournable pour quiconque veut donner son avis sur n'importe quel sujet, se faire connaître ou faire connaître ses produits, ses marques, son business.
Avec cette conséquence « collatérale » : n'importe qui peut, instantanément, juger de tout, commenter, critiquer et éventuellement, créer une rumeur, dire des choses fausses.
C'est une démocratisation de la liberté de s'exprimer autrement qu'avec ses amis ou ses voisins de palier. Avoir un ordinateur suffit (et ce n'est même pas nécessaire : fréquenter un cybercafé suffit également)
Pour les « faiseurs d'opinion » en particulier les professionnels du marketing et de l'image, c'est devenu un problème : ils ont perdu une grande part de l'exclusivité quasi totale de « faire » cette opinion ou cette image qui est leur « produit monnayable ». Plus exactement, tout ce qu'ils créent ou disent peut être immédiatement discuté et contesté, pour des bonnes ou des mauvaises raisons. Le « bon buzz » aide leur travail, le « bad buzz » peut le détruire.
Jusqu'alors, le « bad buzz » n'était pas à la portée de Monsieur Tout-le-monde. Il découlait essentiellement d'erreurs (parfois volontaires... ) de médias traditionnels. C'était lent, coûteux, mais leur accès était « filtré » ce qui permettait aux intéressés de limiter la casse.
Une première étape vers la difficulté de combattre le bad buzz a été franchie par les émissions de nouvelles en continu. Une mauvaise appréciation de la réalité, une hypothèse trop vite convertie en réalité est répétée tous les quarts d'heure, voir plus fréquemment, lui donnant une ampleur que rien ne justifie. C'est l'ancêtre du « bad buzz d'internet », bien antérieur à la possibilité pour les gens ordinaires de se faire entendre par un tas d'autres gens ordinaires sur le Net.
Le truc, mérite son surnom de Bad. Pour le combattre, la première et bonne chose à faire est de s'imposer une stricte obligation de vérité par les petits et grands acteurs : ceux qui cherchent à faire du (bon) buzz pour se faire connaître, pour améliorer leur image, pour se sentir exister ou pour vendre leur camelote.
Ça ne garantira pas la disparition totale du « Bad » mais ça réduira sa force, des Monsieur Tout-le-monde bien informés ayant moins de motifs pour avaler n'importe quoi et donc pour le « liker » ou le « partager »
©Jorge