Cette prouesse a été rendue possible grâce à deux laboratoires de l’université Stanford en Californie, celui d’ingénierie microscopique et celui d’Antony Ricci, qui s’intéresse aux mécanismes impliqués dans la conversion des ondes sonores.
La nouvelle sonde, qui mesure 300 nanomètres de diamètre, est constituée de silicone. Son principal avantage, par rapport au dernier modèle de sonde microscopique en verre, c’est sa capacité à stimuler les cellules ciliées dans le champ de fréquences de l’audition humaine.
Ce nouvel outil peut simuler les vibrations induites par des ondes sonores entrant dans la cochlée. Une vitesse d’excitation jusqu’alors impossible à atteindre.
Ces nouvelles avancées techniques devraient permettre de mieux comprendre les mécanismes de l’audition à l’échelle d’une cellule et de répondre à certaines questions qui sont restées sans réponse jusqu’à présent. Par exemple, le phénomène d’adaptation, qui permet à une cellule d’être stimulée plusieurs fois de suite dans un laps de temps très court, et dont les connaissances ont récemment été remises en cause, pourrait ainsi être élucidé.
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Source : adp audio