Remedy // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Remedy veut dire en français « traitement » « ou « remède ». Créée par Greg Spottiswood, à qui l’on doit déjà la mauvaise série
policière King, débarque à nouveau au Canada avec une série médicale. Cette fois-ci il tente de créer son propre Grey’s Anatomy avec des personnages
attirants, parlant de relations et d’amour, tout en traitant des patients. Il n’y a pas d’angle réellement original dans cette série et je dois avouer que les personnages manquent légèrement de
profondeur. Le héros c’est Griffin Connor, incarné par Dillon Casey (vu sous les traits de Sean Pierce dans Nikita). Il n’a jamais fini ses études de médecine
mais il va tout de même revenir travailler à l’hôpital où son père est chef du personnel. Ce dernier c’est Allen Conner, incarné par Enrico Colantoni (Veronica
Mars) et l’on retrouve aussi sa soeur, Sandy Conner, incarnée par Sarah Allen (19-2, Nikita). La série ne cherche jamais à nous
surprendre si ce n’est à nous offrir quelque chose de léger sans trop prise de tête. Le héros, Griffin, est suffisamment charismatique pour porter la série à lui tout seul mais est-ce que j’ai
envie de voir quelque chose de prémâché et déjà vu ? Pas nécessairement.
Griffin Connor n'a jamais fini ses études de médecine. Il revient pourtant travailler au Broadview Hospital de Toronto où son père est chef du personnel médical. Sa sœur Sandy est une
infirmière fiancée à un docteur. Son autre soeur, Melissa, est quant à elle chirurgienne.
L’aspect plus familial de cette série est finalement ce qu’il y a de plus intéressant. Tout le reste manque cruellement d’intérêt car Grey’s Anatomy par exemple a déjà pu le faire beaucoup mieux. Pourtant, les cas médicaux cela n’a jamais été le point fort de la série médicale de ABC. Bien au contraire. Si vous avez donc envie d’une série médicale et que vous ne pensez pas avoir déjà tout vu du genre avec Grey’s Anatomy et consoeurs, alors Remedy est faite pour vous. Parmi les dernières séries médicales canadiennes que j’ai pu voir il y a Saving Hope et à côté, Remedy est tout de même beaucoup plus sympathique. Saving Hope n’a jamais réussi à m’intéresser (je n’ai vu que deux épisodes et cela m’a amplement suffit pour ne plus jamais avoir envie de revenir, notamment car visuellement c’était tout de même très laid). Remedy bénéficie d’une mise en scène et d’une photographie plutôt sympathique pour une série de Global. Ce n’est pas ce qui se fait de mieux ou de plus original encore une fois mais disons que c’est lumineux.
Note : 4/10. En bref, sans être totalement ratée, Remedy n’apporte rien de nouveau au genre médical. A moins que vous ne soyez en manque de la belle gueule de Dillon Casey, passez votre tour.