Nina Persson - Arenbergschouwburg- Antwerpen - 1 mars 2014

Publié le 01 mars 2014 par Concerts-Review

En plein coeur d'Anvers, l'Arenbergschouwburg, ses deux salles et ses foyers, propose pièces de théâtre, concerts, performances, soirées littéraires, cabaret, ou stand-up comedy.

Larguer ton véhicule, aucun problème, le Parking Arenberg, Oudevaartplaats 2, à 50 mètres, cette place offre une multitude de restos, bars, le magnifique stadsschouwburg y trône... t'es allergique au parking souterrain, tu peux abandonner ton carrosse sur la place en sachant que tu payeras un droit de stationnement jusqu'à 22h.

Au menu de ce premier mars, Nina Persson in de Kleine Zaal, forcément bondée à ras bord!

Nina Persson, à jamais associée aux Cardigans, le poprock band suédois ayant réussi à enterrer Abba.

Après 'Gran Turismo', le groupe prend du recul,  Nina forme A Camp, vu au Trix.

Deux albums dont 'Colonia' en 2009, puis le silence.

La jolie Nina, 40 ans en septembre 2014, revient avec un projet solo, l'album 'Animal Heart', sorti le 20 janvier.

Une seule date chez nous, l'Arenberg, le 1 mars...

Non, je ne vais pas au zoo, j'ai rendez-vous avec Nina, bonne nuit!

20:20', quatre musiciens dans l'arène: David Dawda ( guitar, bas) - Brian Kantor ( drums) - Grant Zubristky ( bass, keys) et Johanna Cranitch ( keys, backings).

Les deux premiers jouent avec les Defibulators, Johanna s'ébat dans White Prism et Grant, le gars de Brooklyn, a joué avec une trentaine d'artistes dont Psychic Twin, White Prism, Lazer Cake ou Bowmont.

Ils lancent' Clip your wings', une des plages du premier effort solo, la star se pointe.

Pas de grands changements par rapport à A Camp, de l'indie pop mélodique , porté par la voix inimitable de Nina.

Melodic sensibility et sophistication aristocratique.

On  savait pourquoi on s'était déplacé, on ne sera pas déçu.

"Burning Bridges for Fuel" , lent, mélodramatique, une voix qui t'enveloppe, te serre dans une bulle et t'envoie  flotter dans les airs.

Good evening, Antwerp, I am Nina Persson, we are Nina's persons, Grant à la basse pour la première fois, le titletrack, le subtil ' Animal Heart'.

Elle poursuit avec un titre de A Camp, le superbe ' Frequent Flyer'....I need someone to protect me from the wrench... plusieurs candidats potentiels ont levé la main.

Tout aussi charmant sera  'Forgot to tell you'.

My solo career is rather young that's why we play some songs you might recognize, I mean songs of my A Camp period, this is one of them, 'Love has left the room', qui semble tiré d'une comédie musicale des sixties.

Elle termine par un grand soupir, sourit et nous lance un thank you approbateur.

Le récent ' Catch me crying' précède le mélancolique 'Bear on the beach' encore un titre, dominé par un piano triste, issu du répertoire A Camp.

Un premier hit, l'imparable ' Charlie, Charlie' ( A Camp), puis présentation des musiciens  avant d'amorcer le synth pop sucré 'Jungle'.

La lecture de l'album se poursuit avec 'Dreaming of Houses', another heartbreaking melody.

Une valse dominée par un orgue sixties, le somptueux 'Silver', précède le titre country de la soirée ' I can buy you' ( A Camp).

It's a song for capitalism, ajoute la belle dame qui a sorti un harmonica d'une poche invisible.

Elle frappe le sol du talon pour entamer le disco track ' Food for the beast', le morceau dansant qui achève le set normal

Bis

'Walking the cow' une cover de Daniel Johnston, le singer/songwriter de Sacramento, suivi de 'The Grand Destruction Game', aux sonorités Americana.

Only the boys have to sing and me of course, coz I'm David Bowie, une étonnante version de 'Boys keep swinging' ayant déchaîné l'enthousiasme.

Merci, see you....

Second retour.

Only girls... Johanna au piano, Nina au chant,' This is heavy metal', plus Chopin que Iron Maiden.

Fin d'un chouette concert pop!

Catch Me Crying