‘ Humilié, spolié et condamné pour une caricature non parue !’
ODH Tizi-Ouzou: Djamel Ghanem, l’ex-caricaturiste du journal’ La voix de l’Oranie’, édité a l’Ouest du pays attend de se retrouver du jour au lendemain en
cellule, et ce, suite a une assignation en justice par son propre directeur de son journal devant le bureau du juge d’instruction de la 7éme chambre auprès du tribunal d’Oran.
Cette caricature en question, qui
ne comporte aucune signature de Djamel Ghanem, se trouvait sauvegarder dans le poste de travail du micro personnelle sise a la salle de rédaction du canard, ou des mains expertes, flagrant a
l’entourage du canard, et a son insu , ont fait extraire la caricature contestée pour déposer plainte devant le juge d’instruction moyennant le payement d’une caution pour lambiner l’affaire
.
Trois charges (chefs
d’inculpations) ont été révélées a l’encontre de Djamel Ghanem, et qui sont précisés comme suites : outrage au président de la république, abus de confiance et accès frauduleux au système de
données informatiques du canard avec lequel il vaquait.
Dans un réquisitoire exprimé par le
procureur du tribunal territorialement compétent qui a requis dix huit (18) mois de prison ferme assortie d’une amende de 30.000 dinars pour offense au président de la république au sujet d’une
impossible présumé caricature, d’ailleurs, non publié dans une prosaïque maquette du canard boiteux , et dont Djamel Ghanem a carrément balayé d’un revers de la main les accusations éhontés de
son directeur d’avoir mis en ligne ladite esquisse .
Contacté par telephone, l’avocat
conseil du syndicat national des journalistes(SNJ), Maitre Dilem Youcef avocat au barreau d’Alger qui a assisté le caricaturiste tout au long du parcours du combattant au niveau du tribunal
d’Oran, ou des dépassements très empreins ont été constatés au sujet de l’audition de Ghanem Djamel par le juge d’instruction.
A juste titre dans cette affaire
typiquement hypocrite, qu’on condamne pénalement, marque par conséquent l’accomplissement d’un délit, de ce fait la partie plaignante, c’est-à-dire le directeur du canard pourra même convertir,
plutôt pervertir les faits dont il s’estime recevable.
Selon les informations recueillis
auprès de nos confrères installés a Oran, les véritables desseins de la plainte contre notre collègue Ghanem Djamel ont été ceinturés à un litige salarial, ou le caricaturiste a exigé le payement
de plusieurs mois d’un salaire de misère et qui n’a pas vu la couleur depuis un certain temps. Pour clôturer ce conflit, les responsables du canard ont utilisés un veritable épouvantail de la
peur, en déposant plainte contre leur propre caricaturiste.
C’est le revers de la médaille dans
ce qui se passe dans les journaux édité à l’ouest ,vu que ce n’est pas la première fois que des correspondants et autres pigistes ont été utilisés comme la pate à modeler pour en finir en fin de
compte devant les tribunaux pour diffamation ,c'est-à-dire monnayé par leurs propres employeurs, pour ne pas être assisté par des avocats du journal. Une honte tout bue !
Dans le même contexte, les
correspondants et autres pigistes de la presse édité a Oran dans les deux langues, sont ainsi exposés a des plaintes via indirectement leurs propres employeurs se soldant pour la plupart a des
amendes par les différents tribunaux , ce qui contraint les gérants de ces canards a lâchés leur correspondant, qui sont très mal payés entre 4000 a 5000 dinars par mois, le tout mijoté sans
protection social. Une honte !
Reporter sans frontières dans un
communiqué parvenu à notre adresse électronique dénonce l’acharnement du parquet et demande l’abandon des poursuites contre le caricaturiste. Dans ce contexte, nous saluons
la détermination de reporter sans frontières (RSF), qui a toujours exprimé sa
droiture et son allégeance pour la presse indépendante en Algérie, et dont Ms. Soazig Dollet responsable du bureau Maghreb- Arabe et Moyen -orient de reporter sans frontières a toujours pris une
position sincère au profit des journalistes trainés devant les instances judicaires.
Devant ces dérapages des uns et des
autres dans certaines rédactions typiquement rentières sise a l’ouest du pays , et devant ces condamnations abusives et répétitives, le syndicat national des journalistes bureau de wilaya de
Mascara, ne fait guère illusion d’une relation presse-justice au beau fixe ,et demande de mettre fin aux diverses condamnations qui sont symptomatiques des harcèlements judiciaires dont son
quotidiennement victimes les journalistes, caricaturistes et correspondants de presse . Le secrétaire générale du syndicat national des journalistes par intérim, Mr Kamal Amarni, et dont
l’organisation qui est une structure très légères et aux ressources financières modestement faibles, surtout lorsqu’on les compare a nos homologues européens a vu l’hostilité presque unanime de
la classe politique algérienne et d’une certaine pseudo-société civile qui ont terni la corporation, a l’exemple dans ce qui s’est passée dans la wi laya de Mascara ,et ce, pour des
considérations de servilité et autres aubaines .
Devant la décadence des dérapages
qui sapent la crédibilité des journalistes et des medias, le syndicat national des journalistes estime de son devoir d’appeler solennellement les différents partis dans la presse écrite édité a
l’ouest du pays , chacun selon ses responsabilités, a conjuguer leurs efforts pour donner un coup d’arrêt a cette dangereuse dérive .
Manseur Si
Mohamed
Secrétaire General du
Bureau de Wilaya de Mascara Syndicat National des Journalistes(SNJ)