Being Mary Jane // Saison 1. 9 épisodes.
BILAN
Being Mary Jane fait partie de ce petit lot de séries afro-américaines que j’ai suivi ces derniers temps. Je vous avais parlé du pilote l’été dernier alors que
BET l’avait diffusé. La première saison a débuté il y de ça quelques semaines maintenant et je me suis donc penché sur son cas. Créée par Mara Brock Akil, qui
est déjà à l’origine de séries comme The Game ou Girlfiends, Being Mary Jane m’a plutôt séduit. C’est doux amère, très centré sur les relations
amoureuses de ses personnages et il ne faut pas avoir un coeur de pierre pour en apprécier les tribulations mais je me suis senti bien dans cette série. Pourtant, je ne suis pas afro-américain et
cette série n’est pas forcément celle qui peut le mieux me parler mais peu importe, le tout fonctionne. Je pense notamment à la relation entre Mary Jane et Kara. Ces deux personnages forment un
duo du tonnerre. J’ai largement préféré cette relation à celle entre Mary Jane et Andre son amant. Being Mary Jane reprend les classiques de la comédie romantique épaisse, celle
avec tous les bons sentiments dedans sans que l’on ait envie de regarder les calories. Car le but est de se faire plaisir et d’apprécier tout ce que l’on nous offre à l’écran.
Alors bien évidemment que je n’ai pas aimé tous les épisodes mais globalement, Gabrielle Union tient très bien sa série et c’est pourquoi il n’était pas si difficile que ça de se
sentir comme chez soi. Lorsque j’ai entamé Being Mary Jane je ne recherchais pas une série parfaite mais juste quelque chose de rafraîchissant dans le monde des séries
afro-américaines. Le moins que l’on puisse dire c’est que ce genre n’a pas délivré de bonnes séries depuis un bout de temps et puis surprise, l’été dernier j’ai mis la main sur Being Mary
Jane et The Haves and the Have Nots. Deux séries très différentes certes mais avec le même attachement pour les personnages féminins. Je pense même que cette série
parvient à dépeindre à merveille la vie de famille d’une afro-américaine, de même que son intégration dans la société, ou encore sa place à la télévision. Sans parler de la sexualité. Tous les
sujets y passent. Being Mary Jane c’est un peu la petite douceur de Lifetime dont on n’a pas envie d’avoir honte et qui au fond j’ai pas grand chose de
honteux.
Note : 5/10. En bref, malgré le problème de gestion des personnages, Gabrielle Union est parfaite en femme d’affaires amoureuse dans ce drame doux amère.
P.S. : Déjà renouvelée pour une saison 2