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Critiques Séries : New York, Unité Spéciale - Joke

Publié le 02 mars 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

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New York, Unité Spéciale // Saison 15. Episode 15. Comic Perversion.


Il y avait dans cet épisode quelque chose d’intéressant, notamment car le suspect de la semaine est un comique particulièrement intelligent. L’angle que la série choisie pour traiter son histoire était vraiment passionnant, surtout pour les scènes au tribunal qui sont particulièrement jouissives. C’est ce genre de scènes qui font de SVU une série particulièrement forte. Le thème du viol est quelque chose qui a été déjà vu tellement de fois dans cette série que du coup, je suis rarement surpris. Mais « Comic Perversion » était différent et c’est pour ça qu’il m’a beaucoup plu. Surtout quand le méchant de l’histoire se fait prendre à son propre jeu. C’était tout quand même brillant comme idée. Le rythme de cet épisode est particulièrement bien géré et les scénaristes s’éclatent. Surtout à écrire des blagues sur le viol en réunion. Il fallait les écrire dans une série aussi sérieuse que celle-ci. La confrontation fonctionne à merveille et je dois avouer que Josh Galloway, le méchant violeur et comédien est l’un des personnages les plus charismatiques que la série ait pu nous introduire depuis le début de la saison.
Jonathan Silverman était l’homme de la situation pour l’incarner. Il nous sort des blagues à tire larigot et réussi à être le plus gros con de l’histoire. C’est assez fascinant de voir SVU dans un contexte plus léger au travers de son méchant. Généralement les violeurs ne sont pas des gens qui font des blagues dans cette série mais de vrais pervers. Son côté très sarcastique m’a rappelé un peu ce pédophile dans la saison 7 (si mes souvenirs sont bons) qui avait chez lui des tas de jouets et invitait des tas d’enfants. Ils n’avaient pas réussi à le coincer d’ailleurs si je me souviens bien. En tout cas peu importe mais l’ambiance était un peu la même. SVU est une série avec un univers très stricte certes mais c’est justement ce qui fait sa richesse. Elle peut s’inspire de tout un tas d’affaires qui ont pu agiter la presse américaine. C’est même l’une des marques de fabrique de la série de s’inspirer par moment d’affaires connues. Je me demande si celle-ci ne s’est pas inspirée d’une déjà connue. Surtout que cela doit arriver dans le monde ce genre d’histoires. Bref, peu importe.

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Mes passages préférés ne sont pas nécessairement ceux de l’enquête mais bel et bien ceux du tribunal. Barba est tellement piquant. Même si au fond il n’a pas fait ici la performance de sa vie. Bien au contraire, on a déjà vu l’acteur fait beaucoup mieux. Dans un registre totalement différent, je suppose qu’il y a de l’eau dans le gaz entre Benson et Cassidy. En même temps on peut comprendre qu’Olivia ait été déçue de découvrir que le comique préféré de Cassidy était Josh Galloway, le violeur en série de la semaine. Mais bon, d’un autre côté elle semble un peu trop dure avec lui. Dean Winters est terriblement mal exploité dans cette saison alors que dans une saison qui devrait être très centrée sur les névroses d’Olivia, il a une place toute trouvée. En sachant que l’acteur s’est engagé dans le projet de série de Vince Gilligan pour CBS, il n’aura certainement plus autant de temps à consacrer à SVU. A mon grand damne. Le retour de Cassidy il y a de ça presque deux ans maintenant était une très bonne idée qui permettait à SVU de retrouver l’une de ses premières figures.
Note : 7.5/10. En bref, du très bon SVU. Un peu plus original.


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