Le résumé : Croyez-le ou non : le succès, la gloire et l’argent ont bousillé ma vie. J’étais dépressif, je ne demandais rien à personne, mais il a fallu que je devienne un auteur célèbre. Ce thriller, inspiré par la disparition d’une collègue de mon atelier d’écriture, envahit ma vie : les morts s’accumulent, on me suspecte, et moi-même je me demande… Le Marchand de sable, si vraiment il existe, est sur le point de passer.
Mon avis :
Vu le résumé, et ayant connu le monde des ateliers d’écritures, je me suis dit qu’il allait me passionner.Et vu aussi les annotations : «
« Le roman de nos cauchemars collectifs : on en a la chair de poule, comme le héros de ce suspense diabolique. »
The New York Times Book Review
Suspense diabolique ? Où ça ? Pour moi, cette histoire n’est qu’une supercherie, une énigme qui ne tient pas la route, c’est absurde, idiot quoi ! Et je dirais aux éditions « Points » que c’est du vol manifeste d’éditer une ineptie pareille !
Le résumé :
Alan Mustgrave exerçait le métier de fakir. Américain, ancien Marine, homosexuel et héroïnomane, il est mort sur scène, à Paris, dans d’étranges circonstances. Son meilleur ami John cherche des réponses, mais ne fait que soulever davantage de questions. Accident, suicide, assassinat ? Le commissaire Guérin, paria du 36 Quai des Orfèvres relégué au service des Suicides, n’est pas au bout de ses peines.
Mon avis :
Cet auteur, à part jouer avec les mots, expressions, cherche un effet de style, au détriment complet de l’histoire. Ceci n’a rien mais alors rien d’un roman policier avec une intrigue, du suspense, un fait, quel qu’il soit (meurtre, vol, suicide, prostitution, etc) qui est traité de façon homogène afin qu’il y aie un fil conducteur auquel le lecteur puisse s’accrocher, du début à la fin. Avec des rebondissements, et une fin surprenante dont le lecteur n’a aucune idée à l’avance de ce qu’elle détiendra.
Alors, cet auteur n’a rien respecté dans la construction, il a juste fait, je le redis, des effets de style. Et cette histoire n’a ni queue, ni tête. j’en mets un exemple ici (des effets de style) : « Elle tremblait, bourgeoise et hautaine jusqu’au bout des ongles, assumant sa laideur passagère avec la dignité d’un gentleman ruiné. » Et ben ?!!! Son écriture, qui traite surtout du suicide, me débecte ! Quand on connait pas un sujet, le mieux est d’opter pour un autre.
Sinon, il a aussi quand même, de belles tournures : « La taule l’avait suivi, il commençait à l’admettre. Elle était à l’intérieur de lui. » Sauf que belles pensées bien amenées dans une histoire qui se suit, où il y a un minimum de logique, parfait ! Mais là, franchement, cette lecture m’a mit la haine car dès que je la reprenais, je n’y comprenais rien ! J’ajoute que pour toutes les phrases en Anglais, non traduites, c’est ignorer la génération, qui comme moi, n’ont jamais maitrisé une autre langue que le Français.