The LEGO Movie

Hello les gens!

Alors, pour ceux et celles qui me connaissent un peu, vous devez donc savoir que je voue un culte aux petites briques danoises. Oui, un culte!

Ça a commencé dans la chambre de mon Bro il y a des années de cela, avec les LEGO Star Wars et ses vaisseaux spatiaux à construire EN SUIVANT LES INSTRUCTIONS (ça commence bien, je fais déjà une référence au film)! Plus tard, je suis tombée en amour pour les jeux vidéos LEGO, en commençant par les mêmes Star Wars, puis Harry Potter, DC Comics, Pirates of the Caribbean, Indiana Jones, en passant par les plus récents LOTR et Marvel.

(Oui, je suis une geek assumée, et alors?)

Donc, il était normal pour une accro comme moi d’aller voir le film adapté des jeux les plus addictifs de la planète. Oui, je suis allée voir The LEGO Movie, et je ne suis en aucun cas honteuse. :p

(Poke à Lady So: moi, je l’ai vu en 3D :p )

Emmet, un LEGO employé du bâtiment tout à fait ordinaire, se retrouve malgré lui au centre d’une prophétie, et devant sauver le monde entier de la menace du Kragle, arme secrète du maléfique Lord Business. Tout en rencontrant d’autres personnages rebelles et célèbres parfois, Emmet va devoir accepter de ne plus suivre les instructions de sa petite vie minable, et de devenir maitre constructeur…

On va tout de suite être clair: ce film est fait pour les nostalgiques des LEGO, pour ceux qui ont joué avec les briques étant petiots. Si vous n’avez jamais touché à ça, vous allez trouver le film nul. Surtout que les graphiques font qu’on se croit en train de jouer (ha ha, ceux qui l’ont vu rient là).

Ce que j’ai beaucoup apprécié, c’est la satire de film américain à la con: un mec ordinaire devient extraordinaire du jour au lendemain. Donc, on s’en fout, allons-y nous foutre de la majorité des films qui sortent aujourd’hui.

Un café à 32$? AWESOME!

J’ai aussi adoré les caméos de personnages des années 90-2000 (visant donc la génération LEGO) dans la guilde des Maitres Constructeurs: Batman (qui ne porte que du noir, ou alors du gris très très foncé), Superman l’Homme de Plastique, Green Lantern (qui ici aussi est un boulet sans nom, la vie est bien faite), Gandalf, Doubledore (parce que c’est dur de dire bien) affublé pour l’occasion de la même voix que Srisumbagi dans PotC ("Ainsi donc, nous parrrtons zen guerrrre"), mais aussi Shakespeare, Michelangelo des Tortues Ninja, Abraham Lincoln, ou encore Shaquille O’Neal de la NBA.

Sans oublier Benny, l’astronaute des années 80, dont la spécialité est….le vaisseau spatial! *vaisseauspatialvaisseauspatialvaisseauspatial* La gentille incarnation donc de la génération Star Wars, qui construisait majoritairement…des vaisseaux spatiaux. Merci de suivre.

Le casting est lui aussi assez sympa, je dois dire, et bien que je ne l’aie pas vu en VO, les doubleurs français ont en grande majorité respecté l’acteur de base (via les doubleurs officiels, donc).

Elizabeth Banks, mon Effie adorée, incarne Wyldstyle, traduite par Cooltag, la rebelle qui construit une moto avec deux briques et une roue et demi. Une bonne héroïne pas potiche.

Will Ferrell incarne le grand méchant, Lord Business, dont le rôle devient réellement intéressant vers la fin du film (que j’ai adorée, soit dit en passant).

Morgan Freeman prête sa grosse voix à Vitruvius, le vieux sage aveugle (mais bizarrement badass quand même) qui nous tape le bel archétype du sage à barbe type Gandalf ou Doubledore donc (ils devraient penser à faire un boysband).

Liam "Dieu" Neeson, lui, prête sa voix à Bad Cop et Good Cop, en gros un policier atteint du syndrome de Gollum. Peut-être le seul qui n’a pas eu droit à son doubleur officiel.

Je pourrais aussi citer Channing Tatum en Superman, Cobie Smulders en Wonder Woman, Jonah Hill en Green Lantern…

Mais ban, mon kif perso, mon kif à MOI, c’est l’arrivée providentielle pour dix secondes top chrono de mon Millenium Falcon préféré, avec à son bord Han Solo, Chewbacca, Lando Calrissian et mon DIEU, C-3PO. D’ailleurs, Anthony Daniels, je vous aime, Sir. Reprendre votre rôle pour une phrase, je trouve ça clâââââsse…

En fait, le seul truc qui pourrait embêter, et pourtant, c’est la chanson préférée des LEGO ordinaires. Everything is awesome. Juste pour vous emmerder, vous y avez droit.

Bref, les amis, si vous avez joué en votre temps avec des LEGO, foncez, vous rirez et serez nostalgique de ce temps-là. Genre, franchement nostalgique.

Note: 8,25/10 (scénario: 8/10 (du n’importe quoi qui a du sens) – jeu: 9/10 (quel bon casting!) – BO: 7/10 – respect de la franchise: 9/10)

Et cadeau: la bande-annonce!