La TNT parfois ne suffit pas pour faire le plein de séries. C’est pour cela qu’on va jeter un coup d’oeil de l’autre côté de la Manche voire de l’Atlantique.
Ah là là, l’Angleterre et ses séries délirantes! My Mad Fat Diary pousse le curseur plus loin en posant la folie comme valeur phare. Mais la vraie folie furieuse.
Rae vient de faire une tentative de suicide et essaie de se fondre encore dans la jungle cruelle du lycée. ça c’est le pitch. Le problème est qu’en Angleterre même le plus déprimant synopsis peut se révéler hilarant et attachant à souhait. Et quand la télévision décide d’adapter un best seller de la Bridget Jones des Ados ça sent forcément le décalé. Et Paf, My Fat Mad Teenage Diary de Rae Earl passé sous la moulinette des scénaristes britanniques devient la série vintage privilégiée des anglais.
Qu’est-ce que ça donne sur le petit écran?
Le look est très décontracté, la mini-jupe souvent de rigueur, et les sneakers la valeur refuge. Aucun doute : 90’s nous voilà.
Quittant un peu le silence de l’hôpital et son psy, et sur la musique d’Oasis et avec le cauchemar de Blur, la jeune fille va trouver une bande de copains toujours partant pour refaire le monde à coups de bière voire même peut-être plus…
Et comme si cela n’était pas assez compliqué, sa mère va se remarier avec un toy boy exotique!
C’est drôle parce Rae, interprété magnifiquement par Sharon Rooney, voit la vie en rose, violet voire noir dans son journal intime très très très personnel.
C’est cassant parce que l’adolescence n’est pas forcément l’époque qu’on a le plus adorée.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble