Avant-hier, j'ai fait ma visite post-accouchement. La plomberie a l'air en place, mais pour ce qui est de la faune qui habite mon vagin, ce n'est pas encore ça. Mouais, pas très folichon (Nereij pleure en se demandant, c'est pour quand ma sortie de prison ?) Je suis ressortie de là avec une liste de médicaments longue comme mon bras.
Ce qui m'a... sidérée (vous échappez de justesse à une blague limite digne de mon paternel), c'est que je ne m'étais pas rendue compte que j'avais aussi une cystite (je dis j'avais, parce que j'ai eu le droit au médoc flash qui guérit en une prise.) Limite, j'étais soupçonnée de déshydratation.
Alors faisons les comptes :
- 4 thés de 25 cl au moins, 2 le matin, 2 l'après-midi, soit environ 1 L
- ma bouteille de 2l que je m'envoie pendant les tétées
- les verres d'eaux que je bois pendant les repas.
Donc, j'avale facilement dans les 4 litres d'eau par jour.
Il faut que je boive plus. Vous le croyez , ça ?
Comment est-ce humainement possible ?
Ceci m'a amenée à me poser quelques questions. Remontons dans le temps jusqu'à une époque antérieure à l'âge de fer. Au temps où on ne savait pas encore se fabriquer des outres en peaux de chèvre. Comment faisaient les mères qui allaitaient pour boire suffisamment ? Elles ne se déplaçaient que le long des rivières ?! Elles suivaient les nuages de pluie, la bouche grande ouverte, pour s'abreuver en continu ?!! Ou bien, elles se relayaient entre copines pour donner le sein au marmot pendant qu'elles couraient boire un coup, limite elles organisaient des courses de relai ?
Enfin bon, arrêtons de plaisanter deux minutes. Dans certains pays, tout le monde n'a pas la chance d'avoir convenablement à boire. Ce qui me donne envie de faire un don, à défaut de me mettre de bonne humeur.