C'est parti, patronat et syndicats commencent à discuter, comme le leur a demandé François Hollande le 14 février dernier.Quelles sont les chances de parvenir à temps en dans de bonnes conditions à un accord efficace ?La (mauvaise) pratique française, de tous les côtés, est de commencer par de la surenchère pour se donner des marges de recul sans dévoiler dès le départ les limites que l'on se fixe.Le Medef, après avoir laissé son président parler d'un million d'emplois, à fait une piteuse marche arrière vers le « pas de chiffre » pour revenir à une idée de l'ordre de 300.000 emplois en 5 ans. C'est peu ; mais si un tel engagement était tenu, la machine économique se remettrait certainement en marche.Côté syndicats de travailleurs, tous les yeux sont posés sur la CFDT qui, à tort ou à raison paraît le plus porté vers un compromis. Elle a annoncé ses points de repère (voir ici le texte du communiqué de la CFDT) sur les thèmes fixés par le Président de la République : le coût du travail ; la stabilité et simplification de la fiscalité et des procédures ; les contreparties, essentiellement, le nombre d'emplois à créer.Et le tout doit être bouclé sans tarder, le gouvernement prévoyant de faire voter le texte légal définitif à l'automne.En principe, on est condamnés à la réussite, car dans le cas contraire, c'est le pays tout entier qui va se traîner de mauvaise manière et pour longtemps, la « croissance venue d'ailleurs » s'entêtant à ne pas vouloir nous faire une bonne vieille visite à la Père Noël avant les fameuses calendes du dicton populaire!Croissons les doigts et souhaitons beaucoup de courage et d’intelligence aux négociateurs...et à tous ceux qui par la suite doivent s'appliquer à faire fonctionner l'accord et non à lui tailler des croupières.©Jorge
C'est parti, patronat et syndicats commencent à discuter, comme le leur a demandé François Hollande le 14 février dernier.Quelles sont les chances de parvenir à temps en dans de bonnes conditions à un accord efficace ?La (mauvaise) pratique française, de tous les côtés, est de commencer par de la surenchère pour se donner des marges de recul sans dévoiler dès le départ les limites que l'on se fixe.Le Medef, après avoir laissé son président parler d'un million d'emplois, à fait une piteuse marche arrière vers le « pas de chiffre » pour revenir à une idée de l'ordre de 300.000 emplois en 5 ans. C'est peu ; mais si un tel engagement était tenu, la machine économique se remettrait certainement en marche.Côté syndicats de travailleurs, tous les yeux sont posés sur la CFDT qui, à tort ou à raison paraît le plus porté vers un compromis. Elle a annoncé ses points de repère (voir ici le texte du communiqué de la CFDT) sur les thèmes fixés par le Président de la République : le coût du travail ; la stabilité et simplification de la fiscalité et des procédures ; les contreparties, essentiellement, le nombre d'emplois à créer.Et le tout doit être bouclé sans tarder, le gouvernement prévoyant de faire voter le texte légal définitif à l'automne.En principe, on est condamnés à la réussite, car dans le cas contraire, c'est le pays tout entier qui va se traîner de mauvaise manière et pour longtemps, la « croissance venue d'ailleurs » s'entêtant à ne pas vouloir nous faire une bonne vieille visite à la Père Noël avant les fameuses calendes du dicton populaire!Croissons les doigts et souhaitons beaucoup de courage et d’intelligence aux négociateurs...et à tous ceux qui par la suite doivent s'appliquer à faire fonctionner l'accord et non à lui tailler des croupières.©Jorge