Il paraîtrait...

Publié le 01 mars 2014 par Ericguillotte
samedi 1 mars 2014

- que je dois remercier ses lecteurs, ses chers lecteurs, car, ici, tout ce qui est écrit et qui n’est pas lu n’a pas d’existence propre pour celui qui l’écrit. Je dois remercier également les internets, et mon ordinateur, qui ont fonctionné depuis 730 jours sans coup férir, sans coût fait rire non plus d’ailleurs, avec quelques matins de lenteur plus qu’agaçante mais sans jamais manquer à l’appel de l’IP. Je dois enfin remercier mon anatomie, et en particulier mon cerveau, mes yeux et mes doigts sans lesquels aucun IP n’aurait jamais existé. Cette chronique triptyque avec excipit commun, dite ilparaitrait, surnommée IP, a deux ans ce jour, et…franchement…voilà.
- que je dois être fier, que je peux être fier, mais sans oublier, oh non, tout de go et immédiatement sans ambages ni enjambement ni entrechats et encore moins perte de temps ou circonvolutions ou même digressions, de bémoliser la chose avec une grosse dose d’humilité nécessaire sans tomber non plus, car le risque est grand, dans la fausse modestie, donc, peut-être, sans doute, en me reprenant, en suggérant, ou en interrogeant, les uns, les autres, et surtout vous, que je peux laisser filtrer l’idée sans prendre trop de risque, non ?, que je peux être, non ?, légitimement fier, non ?, au minimum, non ?, de cette constance journalière, non ?, depuis 730 fois, non ? Cette chronique triptyque avec excipit commun, dite ilparaitrait, surnommée IP, a deux ans ce jour, et…franchement…voilà.
- qu’elle est née le 1er mars 2012, qu’elle a grandi depuis, qu’elle a évolué même, qu’elle est venue vous voir tous les jours, qu'elle a fait sept cent trente apparitions successives, fidèle, constante, omniprésente, journalière, assidue, régulière, mais également peut-être pour certains, casse-pieds, contrariante, crispante, déplaisante, désagréable, embêtante, emmerdante, énervante, enquiquinante, enrageante, excédante, horripilante, importune, insupportable, irritante, lassante, piquante, provocante, rasante car quotidienne, allez savoir, mais présentant l’immensissime avantage de pouvoir soit être lue, soit n’être pas lue, ce qui lui confère toute sa splendeur. Cette chronique triptyque avec excipit commun, dite ilparaitrait, surnommée IP, a deux ans ce jour, et…franchement…voilà.