Comme à la veille des deux tours de la présidentielle, le jury du Top 3 a décidé, conformément à la législation en vigueur, de ne pas influencer le vote des électeurs dans la dernière ligne droite des législatives. C’est pourquoi, il n’y aura pas de classement cette semaine.
Pourtant les candidats au podium ne manquaient pas, comme Cécila Sarkozy, qui bien que n’ayant aucune fonction officielle, se fait payer un conseiller diplomatique (comme si un amant à New York ne lui suffisait pas) ou Vincent Bolloré qui caviarde un article sur les déboires de musiciens roms avec la police de l'aéroport de Roissy, dans Matin Plus au motif qu’il le trouve "extrêmement désagréable pour la France".
Mais, les vrais vainqueurs de la semaine auraient été les trop nombreux candidats à la députation ayant fait un passage par la case justice. Notamment, Alain Carignon, Patrick Balkany, Jacques Mellick, Alain Juppé ou encore Christian Vanneste. S’ils ne sont pas latinistes, il peuvent toujours demander à Rachida Dati, le sens de la citation latine dura lex sed lex. Et même s’ils peuvent toujours se réfugier derrière le fait qu’ils ont payé leur dette à société, on ne saurait trop leur rappeler, surtout à ceux de droite, que s’ils sont (ré)élus, ils voteront comme un seul gaudillot la loi sur les peines planchers… texte qui en plus de violer le fondement philosophique de droit pénal porte en lui l’idée qu’un condamné n’est sera plus jamais un citoyen
ordinaire !!!
N'empêche, même si le scrutin est sans doute déjà plié, n'oubliez pas de voter !!!