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Comme pour Brad Pitt il y a quelques temps, on avait envie de s’offrir un peu de bon temps en mettant sur pied un top 10 des meilleurs rôles de Leonardo DiCaprio. Alors qu’il est au sommet de son art actuellemet, Leo continue d’être lui aussi boudé par les cérémonies prestigieuses et plus particulièrement les Oscars. Et s’il est nommé pour le titre suprême dimanche, rien ne dit qu’il va ENFIN l’emporter. Mais peu importe finalement, il suffit de jeter un coup d’oeil rapide sur ce classement pour se rendre compte du talent du bonhomme. Le pire, c’est qu’on a dû en mettre de côté.
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10. Jack Dawson – Titanic (James Cameron, 1997)
On a beau y réfléchir, savoir que ce rôle lui a été autant bénéfique qu’un poids mort pendant quelques temps, on est obligé de le mettre dans ce classement. La performance n’a rien d’exceptionnelle on est bien d’accord (de bonne facture toutefois), mais Jack Dawson fait parti du panthéon du cinéma et sera une icône du même niveau que Clark Gable pour Autant en emporte le Vent d’ici une vingtaine d’années. N’en déplaise aux haters du film.
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9. Jay Gatsby – Gatsby le Magnifique (Baz Lurhmann, 2013)
Là non plus il n’y a pas prestation à couper le souffle mais ce film marque définitivement le passage de Leo dans la catégorie des acteurs au charisme naturel. Sur un rythme de sénateur, il parvient à imposer quelque chose à l’écran sans avoir besoin de sortir le grand jeu. Et quand il faut aller donner dans l’amoureux transit malheureux, autant vous dire qu’il n’a plus besoin de prouver quoique ce soit dans le domaine hein.
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8. Romeo Montaigue – Romeo + Juliette (Baz Luhrmann, 1996)
Son premier rôle « pour midinettes » n’est pas dans Titanic mais bien celui de Romeo dans la version hallucinée de la tragédie de Shakespeare revue et corrigée par Luhrmann. Si le film a pris un coup de vieux au fil des ans, trop ancré dans la culture 90′s, la complicité entre DiCaprio et Claire Danes (oui oui, la même que dans Homeland), elle, est restée intacte. C’est un peu cul-cul mais le côté dark de la jeunesse droguée et torturée est assez justement représentée, puis la scène de fin est parfaite. Le début des emmerdes dans les histoires d’amour cinématographique de l’acteur.
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7. Amsterdam Vallon – Gangs of New-York (Martin Scorsese, 2002)
2002, l’année qui va changer sa carrière. Alors qu’il vient de faire une pause de deux ans après La Plage mais surtout après la Leo-mania, le voici de retour au premier plan avec deux films qui vont (un peu) casser son image de belle gueule pour adolescent. Le premier sera Gangs of New-York, toute première collaboration avec Scorsese (qui suit l’acteur depuis une décennie sous les conseils de De Niro). On y voit un DiCaprio cheveux longs, en irlandais à l’esprit vengeur prêt à tout pour éliminer le méchant Bill le Boucher. Le duel avec Daniel Day-Lewis (immense prestation) est grandiose, le film tout autant. Ayé, il tient enfin sa légitimité.
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6. Howard Hughes – Aviator (Martin Scorsese, 2004)
On a bien cru que Leo tenait son premier Oscar de meilleur acteur grâce à son rôle dans la peau du flambeur Howard Hughes. Il déploie pour la première fois une facette de leadership et de charisme qu’on ne lui soupçonnait pas encore. Malheureusement pour lui, Jamie Foxx viendra se dresser sur son chemin vers la gloire dans une autre prestation biographique, celle de Ray Charles. La malédiction des Oscars pour DiCaprio peut commencer.
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5.Arnie Grape – Gilbert Grape (Lasse Hallström, 1994)
Pas le plus connu et pourtant… C’est avec son rôle de jeune handicapé mental que DiCaprio va se faire un nom pour toute la suite de sa carrière. Il s’agit également sa première nomination aux Oscars dans la catégorie meilleur second rôle.
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4. Frank Abagnaile Jnr – Arrête Moi Si Tu Peux (Steven Spielberg, 2002)
L’autre tournant de 2002. Après Scorsese, voici Spielberg, excusez du peu. DiCaprio y campe le personnage de Frank Abagnaile Jnr (autre biopic), très jeune faussaire qui va se faire des millions sur le dos des Etats-Unis en s’inventant plusieurs vies à travers le pays.
Sa prestation en personnage antagoniste attachant est très juste, parvenant à installer un sentiment d’empathie pour ce jeune homme paumé dont l’importance des méfaits le dépasse totalement et qui ne peut plus faire machine arrière.
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3. Teddy Daniels – Shutter Island (Martin Scorsese, 2010)
Martin/Leo part. IV. Quatre ans après Les Infiltrés, le duo repart à l’attaque avec Shutter Island, un drama en huis-clos sur une île servant d’hôpital psychiatrique. On y voit la longue descente aux enfers de DiCaprio en US Marshal, au fil d’une enquête aux nombreux rebondissements. Hanté par un lourd passé de vie de famille, Teddy Daniels va perdre la raison, jusqu’à ce dénouement final déroutant.
La même année, il va jouer un rôle similaire dans l’Inception de Nolan (vie de couple au destin malheureux qui va le torturer), pour une sorte de doublon qui fait qu’on ne le met pas dans le classement – mais mérite quand même le respect.
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2. Calvin Candie – Django Unchained (Quentin Tarantino, 2012)
Son vrai rôle de méchant. Enfin. Hollywood a voulu en faire un acteur lisse, il cherchera souvent à échapper à ce destin. Et qui mieux que Tarantino pour lui faire endosser un costume de vilain cruel au possible ? Pour la petite histoire, DiCaprio aurait dû déjà apparaître dans le précédent long métrage de QT pour le rôle du Colonel SS Landa. Ce sera un autre raciste avec ce personnage détestable de Calvin Candle, riche propriétaire, adepte des combats entre « nègres ». Juste jouissif de le voir en mec cruel au possible et une nouvelle preuve de sa palette complète de possibilité d’actoring.
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1. Jordan Belfort – Le Loup de Wall-Street (Martin Scorsese, 2013)
Le plus récent et celui qui devrait faire office de consécration ultime pour une décennie où DiCaprio a certainement été le meilleur de tous. Sauf que la malédiction des Oscars va peut être encore frapper. En effet, alors qu’une statuette viendrait récompenser un nouveau rôle de tout premier ordre avec ce Jordan Belfort totalement dingue et hors des clous, il n’est pas impossible que celle-ci lui échappe encore, au profit de McConaughey pour Dallas Buyers Club ou même Chiwetel Ejiofor pour 12 Years a Slave.
Une carrière géniale, un timing moyen quand vient l’heure de se faire reconnaître par ses pairs.
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