Le mot de la semaine : algorithme

Publié le 28 février 2014 par Antvoice @antvoice

Découvrez la nouvelle rubrique du blog AntVoice. Chaque semaine, nous vous proposons le décryptage d’un terme technique ou marketing. De l’API au KPI, percez les mystères des mots utilisés par vos collègues. 

Algorithme

Ethymologie : du latin médiéval algorithmus, latinisation du nom du mathématicien perse Al-Khawarizmi, avec influence du grec arithmos, nombre.

N’ayez crainte, nous n’allons pas vous détailler la définition encyclopédique d’un algorithme. Nous allons plutôt vous illustrer son utilisation dans le domaine de l’informatique.

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EdgeRank, PageRank, ces mots vous sont familiers ? Le premier appartient à Facebook, le second à Google. Les deux ont le même but : classer la parution de pages web ou de publications selon une certaine logique. Cette logique est déterminée par un algorithme.

Initialement, l’algorithme est une suite d’opération qui a pour finalité de résoudre un problème donné. L’émergence d’Internet et plus spécifiquement des moteurs de recherche et des réseaux sociaux a rendu son utilisation indispensable pour trier et traiter les milliards d’informations diffusées. L’algorithme est donc la base d’un programme informatique. C’est la phase d’analyse et de description d’une problématique avant de passer à l’étape de programmation.

Pour résumer, un algorithme est une suite d’instructions qui, une fois exécutée correctement, conduit à un résultat donnée.

Par analogie, une recette de cuisine peut être un algorithme. La préparation consiste à exécuter des instructions (épluchez, coupez, faites revenir, laissez mijoter, …), sur la base d’ingrédients définis (5 tomates, 4 aubergines, 2 courgettes,…) pour obtenir en « sortie », un plat à déguster (la ratatouille).

Au service du web

Revenons sur nos exemples précédents. L’algorithme est le langage qui permet à Google de mettre en avant sur son moteur de recherche les liens les plus pertinents en fonction des mots clés tapés par l’utilisateur. Plusieurs facteurs sont pris en compte : le niveau de « confiance » de la page web (voire indice « TrustRank » pour plus de détails),  le nombre de vues de cette dernière, le nombre de fois qu’elle est citée dans d’autres pages, etc.  L’algorithme déterminera donc les seuils à partir desquels les pages vont être classés comme prioritaires.

Les algorithmes changent et s’adaptent régulièrement à notre méthode de navigation.  Prenons Facebook qui, a ses débuts, classait les publications par dates de parutions. Les plus récentes remontant en premier. Aujourd’hui, nous avons différents options de classement. L’EdgeRank calcule les profils que vous consultez le plus souvent, les posts les plus partagés des internautes et de vos amis, la présence dans les posts de vidéos, images ou liens, etc pour le mettre en avant sur le fil d’actualités. Trois critères : l’affinité, le poids et le temps. Visuellement, voici comment l’EdgeRank se présente :

Un indispensable pour la recommandation

Dans le monde de l’informatique, les algorithmes s’appliquent à divers domaines. Les services SVOD de Netflix et d’Amazon utilisent leur algorithme pour connaitre les goûts des consommateurs (voir article Netflix). Les sites marchands qui utilisent le Facebook Connect (voir l’article API) peuvent adapter leurs ventes en fonction des informations socio-démographiques des inscrits. Mais bien au delà du domaine purement informatique, l’algorithme est utilisé pour faire des prédictions en toute genre : embouteillages, divorces, révolutions, recettes de cuisine, …

La finalité de ces algorithmes est de faciliter la vie de chacun, de répondre autant aux besoins de l’utilisateur en recherche d’un contenu qu’à celui du diffuseur de contenu. Chez Antvoice, il est le socle de travail de l’équipe qui s’efforce chaque jour de l’améliorer, en y intégrant de nouveaux « ingrédients ».

L’objectif : affiner la recommandation pour rendre la personnalisation toujours plus pertinente.